Cheerful Secret

Fiction Hameron Saison 5 (donc attention aux spoilers), les personnages ne m'appartiennent pas (dommage et tant mieux pour eux niark!).


Cheerful Secret

Partie 1

Hall de l'Hôpital Princeton Plainsboro, 15h30

House était en retard. Il était sortit de l'Hôpital la veille et n'était pas venu ce matin, et même ce début d'après-midi. Il ne répondait pas non plus à son portable, ce qui lui ressemblait pourtant bien. Malgré tout Cuddy s'inquiétait, elle était exaspérait et l'Hôpital grouillait de cas tordus qui auraient bien pu plaire à ce chef de service déjanté. La directrice s'approcha d'un groupe d'infirmière qui papotait tranquillement, pour leur demander de chercher immédiatement le Dr.House. Suite à celà elle prit la direction de son bureau où elle avait l'habitude de passer du temps avec House, du temps peu romantique certes mais du temps. De toute façon elle s'en fichait bien, c'était son employé un point c'est tout. Quelques heures passèrent et elle fut sortit de ses pensées par une infirmière qui rentrait dans son bureau.

Infirmière : Excusez-moi... Nous n'avons aucunes traces du Dr.House...
Cuddy : *soupir* Laissez tomber, je vais demander ça à ses anciens et nouveaux subordonnés, ils le connaissent sûrement mieux. Merci, vous pouvez retourner travailler.

Elle fit signe à la femme de sortir de son bureau puis elle contacta le Dr.Foreman.

Cuddy : Excusez-moi de vous déranger.
Foreman : Que puis-je faire pour vous?
Cuddy : Contactez le Dr.Hadley (Thirteen), Taub, Kutner, Chase et Cameron. Débrouillez vous tous pour trouver House. Ne dites rien à Wilson, vous savez certainement pourquoi.
Foreman : Je m'en occupe tout de suite.
Cuddy : Merci.

Elle raccrocha. De son coté, Foreman se posait quelques questions sur le pourquoi Cuddy s'inquiétait pour lui, c'était un drogué après tout! En fin de compte il s'en fichait bel et bien, House lui avait juste donné le besoin d'être curieux. Il alla rejoindre tout d'abord les trois participants de House et leur fit part de la requête de Cuddy. Il fit la même chose pour Chase et Cameron. Mais c'était peine perdu, la nuit tombée et toujours aucune piste d'où il pouvait bien se trouver. Ils avaient bien pensé que House était chez lui, ils s'étaient même rendus devant la porte de sa maison mais il n'ouvrait pas. Seul son ex-ami pouvait pénétrer dans cette maison, mais c'était hors de question de le lui demander. Une fois qu'ils étaient tous, enfin presque tous, repartis, Cameron se rendit devant la porte de l'oncologue en question, elle frappa et entra après en avoir eut la permission.

Wilson : Que ce passe t'il?
Cameron : On a... Besoin d'un avis pour un cancer...
Wilson : Un patient de House ou des urgences?
Cameron : Euh... Des urgences, il s'agit du patient n°17.
Wilson (en se levant et se dirigeant vers la porte) : Je m'en occupe...

Mission accomplie. Il était sortit de son bureau et avait laissé son sac. Evidemment, elle n'avait pas besoin d'un avis, le patient était simplement asthmatique mais elle avait besoin d'un prétexte pour pouvoir trouver les clés de son ancien patron. C'était mal, mais c'était peut être préférable que de le lui demander. Elle saisit son sac et y chercha l'objet qu'elle voulait, ce qui ne tarda pas. En possession des clés, elle remit tout en place et sortit du bureau, incognito. Elle se dirigea vers les urgences où elle travaillait d'habitude, l'air de rien. Wilson s'approcha d'elle.

Wilson : Vous vous moquez de moi?
Cameron : De quoi est-ce que vous parlez?
Wilson : C'était de l'asthme !
Cameron : Vraiment? Ah je suis confuse... Toutes mes excuses... Depuis que j'ai quitté le service de Ho... Euh non excusez-moi, je n'ai rien dit...

Quelle gaffe, elle avait peut être fait échouer son plan. Ses excuses n'avaient réellement pas l'air acceptables, mais en plus elle allait prononcer le nom de House. Il aurait pu penser à lui puis s'appercevoir qu'il manquait ses clés. Mais il n'y pensa même pas en rentrant dans son bureau, il était sûrement trop en colère contre le monde pour penser à quoi que ce soit d'autre qu'Amber. Cameron sortit de l'Hôpital après s'être excusée auprès de Chase de ne pas pouvoir lui rendre visite ce soir et auprès de Cuddy de finir sa journée un peu plus tôt que d'habitude. Les deux arguments étaient certes vrais, mais aussi très révélateurs vis-à-vis de son projet. Mais avant qu'ils ne se rendent compte de quelque chose, elle avait bien le temps de se rendre chez House. Elle ouvrit la porte de la maison discrètement. Les lumières étaient éteintes mais elle avança tout de même, discrètement, pour enfin le voir au travers l'ouverture d'une porte. Il était allongé sur son lit, tête dans l'oreiller et ne semblait presque pas vivant. Mais elle entendait tout de même son souffle. Elle s'approcha de lui silencieusement pour éviter de le faire sursauter mais c'était raté. Il se redressa d'un bond et la regarda étrangement. Ses yeux étaient rouges et humides : il avait pleuré. Elle s'en était apperçue, mais elle ne voulait pas repartir sans avoir eut des explications, si il s'agissait d'un être humain "normal" elle n'avait même pas besoin de se poser des questions, mais là il s'agissait de House et avec lui il fallait s'attendre à tout.

Cameron : House? Qu'est-ce qui vous arrive?
House : Rien, je m'envois en l'air ça ne se vois pas?
Cameron (en reculant) : Excusez-moi...
House (la retint par le bras): Vous voulez vraiment me laisser seul?
Cameron : C'est sûrement ce que vous préférez, je me trompe?
House : Pourquoi vous êtes ici?
Cameron : Cuddy s'inquiète pour vous. Elle nous a ordonné à tous de vous chercher... J'ai piqué les clés à Wilson et je me suis permise d'entrée... Vous voulez bien répondre à ma question?
House (d'une voix basse) : Vous pouvez bien rester quelques temps non?

Elle soupira et s'assit à coté de lui. Il n'arrivait pas à dormir, et préférait être en compagnie de quelqu'un. Il n'avait pas vraiment d'humeur, et ça le pertubait. Elle posa sa main à coté de la sienne, il l'avait sentit mais n'osait pas aller plus loin. Aux alentours d'une heure plus tard il s'endormit perdu dans ses pensées. Cameron ne voulait pas restait avec lui, peur de sa réaction à son réveil. Elle lui souffla doucement un "bonne nuit" avant de quitter la pièce, ou plutôt, la maison.

Partie 2

Le lendemain, appartement de House, 10h00

House était réveillé depuis plus d'une heure. Il avait rapidement constaté que Cameron était partie mais ça ne l'empêchait pas de rester cloué au lit comme la veille. Il pensait bien qu'elle avait eut du courage de voler les clés à Wilson pour venir le voir, ça ne lui ressemblait pourtant pas. Enfin, il ne l'a connaissait pas autant qu'il le prétendait et elle était loin d'être une fille facile, néanmoins il avait envie de se confier à elle. Mais il avait laissé tomber dès la seconde où il s'était apperçu qu'elle était partie. Elle se fichait réellement de lui, et n'avait probablement rien à faire des petits soucis d'un drogué. Malgré tout cela il était plutôt rassuré que quelqu'un s'inquiète pour lui, de voir que quelqu'un ne lui en voulait pas, ou presque, d'avoir pratiquement tué la bien aimée de son prétendu ami. Il se rendormit dans ses pensées troubles, bien qu'il ne pensait guère à autre chose qu'à ce qu'il s'était passé à l'Hôpital récemment.

Hôpital Princeton Plainsboro, pendant ce temps là.

Cuddy était arrivée en trombe dans la salle de travail du diagnosticien, où se trouvait aussi Chase qui discutait et Cameron qui faisait le courrier, luil n'était pas là, encore une fois. Les retards passaient mais là il avait pratiquement disparu. Ses surbordonnés lui avait bien dit n'avoir rien trouver la veille, ce qui n'était pas vraiment étonnant. Elle n'osait pas leur re-demander cette tâche et encore moins d'en faire part à son cancerologue. Ce dernier arriva dans le bureau, en rogne.

Wilson : Qui?
Cuddy : Qui?
Wilson : Ne répétez pas ce que je dis! Qui est-ce qui a osé pénétrer dans mon bureau, fouiller mes affaires et non seulement "m'emprunter" les clés de l'appartement de House?!
Cuddy : Non mais vous devenez dingue? Retournez dans votre bureau!
Wilson : Je veux en avoir le coeur net! Hier soir, Cameron m'a demandé un avis sur un patient qui était simplement asthmatique! Je veux des explications!
Cuddy : Mais arr...
Cameron : Non c'est vrai... J'ai effictivement trouver un prétexte pour vous éloigner de votre bureau afin de prendre les clés de House...
Cuddy : Ah! Et en quel honneur?
Cameron : Pour m'amuser avec.
Cuddy : Vous êtes allée chez lui?
Cameron : Oui, il y était. Je ne vous en dirais pas plus.
Cuddy : Il vous a renvoyé chez vous?
Cameron : Je ne vous en dirais pas plus.
Cuddy : J'ai besoin de savoir. Si ce n'est pas le cas il faudra que quelqu'un y retourne si il ne revient pas dans la journée.
Wilson : Et on ne me demande pas mon avis?
Cuddy : Vous préférez peut être garder ses clés?
Wilson : J...
Cameron (lui coupant la parole) : Je n'y retournerais pas si ce n'est simplement que pour votre plaisir de vous assurer qu'il n'a pas pris la décision de se jeter par dessus la fenêtre.
Cuddy : Alors j'y retournerais moi même, ça vous va?
Cameron : Non.

L'immunologiste s'empressa de sortir les clés de sa poche et de sortir de la salle. Effectivement elle allait se rendre chez ce sale con, elle ne savait elle même pas pourquoi. Enfin si, elle n'avait pas spécialement envie que tout le monde voit que House sait pleurer. N'importe qui aurait pu agir comme elle et ce n'était pas étonnant. En face de la porte elle se décida à frapper. Sans aucunes réponses elle ouvrit et vit House dans son lit, dans les mêmes conditions que la veille, il s'était réveillé il y a peu de temps et malgré tout il avait le même visage. Le visage d'une personne qui a pleuré. La scène était presque la même, elle s'approcha, il la repoussa, au moment où elle s'apprêtait à repartir il la retint, et elle prit la décision de rester.

Cameron : Vous allez me dire ce qui vous arrive oui ou non?
House : Pourquoi vous êtes là?
Cameron : Répondez à ma question.
House : Répondez à la mienne.
Cameron : Vous souhaitez continuer ainsi jusqu'à la nuit?
House : ça ne me pose pas de problèmes et vous?
Cameron : Je ne suis plus votre chienchien à qui vous pouviez botter le derrière sans que je ne dise quoi que ce soit.
House : Je vous le dirais si vous répondez à ma question.
Cameron : Cuddy m'a forçait à venir vous voir et nous avons un patient. Je vous écoute.
House : Pourquoi n'est-elle pas venue elle même?
Cameron : Répondez.
House : J'ai tué Amber et c'est normal que j'ai quelques regrets non?
Cameron : Euh non... Pas si c'est vous.
House : Quels sont les symptômes du patient?
Cameron : Vous feriez mieux de vous reposer.
House : Vous n'avez pas la permission de me donner des ordres à ce que je sache.
Cameron : Non, pas moi . Par contre je peux donner les clés à Cuddy comme vous l'aimeriez ou bien lui raconter ce que je vois depuis hier, tout le monde sera au courrant que vous culpabilisez et votre carrière d'homme égoïste sans scrupule sera terminée.
House : *soupir* Si je reste vous restez aussi.
Cameron : Et si je refuse vous allez me faire les yeux doux en me disant que je n'ai pas de pitié envers un pauvre infirme qui se sent si seul? Vous ne me laissez pas le choix. J'appelle Cuddy pour lui dire que je reste avec vous quelques temps.
House : *re-soupir* Le téléphone est posé sur la table basse du salon...

Elle se dirigea donc vers le salon et saisit le téléphone posait où il l'avait indiqué. Elle composa le numéro de l'Hôpital et on lui répondit. Elle s'expliqua sans donner évidemment de détails sur l'état d'âme de House puis elle raccrocha et vint rejoindre le nephrologue. Il était à moitié endormit mais avait assez de force pour la tirait à lui. Il avait même trop de force et elle était à califourchon sur lui. Elle se retira vite rouge de honte et s'excusa. Quelques minutes après ils s'endormirent tous les deux.

Partie 3

Bureau de la directrice de l'Hôpital Princeton, 17h30

Cela faisait des heures que Cameron n'était pas revenu de chez House. Personne ne s'inquiétait, mais se posaient des questions sur ce qu'il pouvait bien se passer là bas. Du moins c'était ce que Chase, et Cuddy aimeraient savoir. Les autres faisaient leur travail et Wilson se fichait réellement de la santé de ce dégénéré mental. Il ne faisait que lui attirer des ennuis et ce n'était pas nouveau. Il préférait de pas y penser, il avait passé des moments agréables en sa compagnie mais il avait fait des choses qu'il n'aurait jamais dû faire. C'était impardonnable. Il préférait donc faire normalement son job plutôt que de s'occuper d'un fou qui ferait mieux d'aller en psychiatrie, ce qu'il refusait de faire de toute évidence. Cuddy avait décidé de quitter la salle de travail et rejoindre son bureau au cas où elle recevrait un nouveau coup de fil qui venait de l'appartement, ou si elle en avait loupé un. Elle ne se sentait pas non plus de faire part de sa curiosité auprès des employés de son employé, plus par principe qu'autre chose, elle n'avait pas non plus de grandes envies que Chase se pose d'avantage de question sur la personne qui était considéré comme sa petite amie. Elle s'assit sur son fauteuil habituel et attendit un bon quart d'heure avant que Cameron arrive dans son bureau telle une tornade.

Cuddy : Que se passe-t-il?
Cameron : C'est... House, dans le bureau et Wilson... Vite!

Pendant ce temps là, bureau de l'oncologue James Wilson.

Cuddy s'empressa de suivre la jeune femme qui était si désorientée. Elles étaient ensuite arrivées à destination. Wilson et House étaient tous les deux en pleine engueulade sous les yeux perdus des subordonnés. Plus la conversation dégénérée, plus Cameron semblait troublée. Quelques minutes après elle s'étala au sol, inconsciente. House se retourna vivement vers elle. Cuddy l'avait retenue. Il lança un regard noir à Wilson.

House : Tu es fier de toi?
Wilson : Mon pauvre elle a juste fait un coma c'est triste non?
House : Non mais tu sais ce que tu dis là?
Wilson : Parfaitement. Elle a juste fait un coma parce que tu n'as pas été foutu de me foutre la paix aujourd'hui!
House : Tu comprends une seule seconde ce que ça fait de voir quelqu'un qui nous aide dans un état pareil?
Wilson : C'est pas toi qui va me l'apprendre, à croire que tu ne regrettes jamais rien!

L'oncologue colla son poing sur la joue de House avant de sortir de la pièce. Au sol, il se retourna vers la jeune femme, elle était inconsciente mais n'avait pas mauvaise mine, elle avait probablement était choquée par les propos qu'ils utilisaient, qui n'étaient pas vraiment doux et plusieurs fois ils l'avait introduit dans leur conversion. Il se releva à l'aide de l'afro-américain et s'approcha de l'immunologiste. Il ordonna à Cuddy d'apporter un brancard, n'osant pas le lui refuser elle acquiesça. Il fit l'effort de soulever le poids de Cameron pour la déposer sur le lit roulant. Il l'installa confortablement sous les yeux ébahis des autres personnes présentes dans la pièce puis ordonna qu'on l'emmène dans son bureau, pour pouvoir la surveiller du plus près possible. Ce fut le cas et quelques minutes plus tard il vint lui aussi dans son bureau où se trouvait la demoiselle dans la même position qu'il l'avait installée. Il s'assit sur son fauteuil et la regarda quelque temps avant de s'endormir. Wilson ouvrit la porte avec l'intention de s'excuser au près des deux personnes mais il fut vite adoucis par l'image qu'il voyait : House était allongé dans son fauteuil, non loin de Cameron et il avait la main tendue vers elle malgré qu'il ne la toucher pas. De peur de les réveiller il sortit de la pièce et alla rejoindre Cuddy pour lui expliquer la scène qu'il venait de voir. Elle ne put s'empêcher d'en faire part aux infirmières ainsi qu'aux autres personnes de l'Hôpital qui défilaient un à un dans la salle pour voir l'image de leurs propres yeux. C'était vraiment rare de voir un House pareil, sans aucune raison apparente. C'était peut être mieux ainsi.
Ils avaient tous quittés la pièce pour les laisser se reposer en paix. Cameron se réveilla quelque temps après et se redressa sur elle même. Elle scruta la pièce de fond en comble et aperçu House. Elle avait passé presque deux nuits avec lui et ça ne lui suffisait pas? Il soutenait sa propre tête d'une de ses mains et se servait de l'autre pour tenir le matelas du brancard de Cameron, comme si il avait peur qu'on le lui retire. Cette vue toucha quelque peu Cameron. Elle saisit sa main avant de se rallonger. Elle s'était assez reposée et préférer profiter du moment présent en l'observant, en admirant cet homme qui se drogué jour et nuit, qui agissait en sale con mais qui malgré tout l'avait forcé à rester deux nuits avec lui et était resté auprès d'elle plutôt que de faire autre chose qu'il aurait sûrement favorisé.

Partie 4

Salle de travail,Hopital Princeton Plainsboro, 18h15

Toujours à se poser de nombreuses questions, "l'équipe" de House accompagnée de Chase et Cuddy passait du moment dans le bureau. Wilson ne voulait pas passer du temps avec eux sous prétexte qu'il devait réfléchir et Cuddy préférait se changer les idées : Passer son temps enfermer dans un bureau à trier le courrier, chose que House ne ferait probablement jamais, ce n'était pas vraiment la meilleure chose à faire, même pour une habituée. De temps à autre Chase se levait pour regarder au travers les stores qui séparait la salle de travail du bureau de son ex-patron, il ne voyait malheureusement pas que les yeux de Cameron étaient ouverts. Il n'osait pas s'avouer à lui même qu'un autre homme était plus inquiet que lui pour Cameron ou qu'elle éprouvait un quelconque sentiment pour House. C'était peut être une réalité, personne n'en avait réellement la réponse et il aurait aimé être le dernier à l'apprendre, bien que ça curiosité le poussé à faire des choses qu'il refusait de faire.

Cuddy : Chase, voulez-vous bien arrêter d'épier les gens?
Chase : Désolé de m'inquiéter de la santé de ma petite amie.
Foreman (ricanant): ça m'étonnerait qu'elle reste encore longtemps avec toi. Qui sait ce qu'il s'est passé quand elle était chez lui!
Chase : Je suis sûr qu'il ne s'est rien passé. Je l'aime et je ne veux pas qu'elle aille vers quelqu'un d'autre que moi.
Kutner : Ce n'est pas parce que tu le dis qu'elle va le faire. Je l'ai vu donné un coup de fil à un certain Sebastian Charles.
Chase : C'est pas vrai... T'es sérieux?!
Kutner : Hmm... Non. J'ai juste vu une émission qui avait était tourné il y a quelques années où il avait été hospitalisé ici. Non mais tu y a vraiment cru? Preuve que tu n'a pas confiance en elle...
Chase : Ferme la un peu...
Foreman : Il veut juste te faire comprendre que tu refuses d'admettre qu'elle ne t'aime pas.
Chase : Occupez-vous de ce qui vous regarde, ça serait pas plus mal.
Cuddy : Parce que les espionner c'est s'occuper de ses propres affaires maintenant?

L'ambiance était devenue plus tendue pour Chase mais apparement plus amusante pour Kutner et Foreman qui ne se privaient pas une seule seconde de le taquinait. Une fois de plus Chase ne put s'empêcher de mater la scène qui se passait dans la pièce d'à coté et apperçu House ouvrir les yeux. De peur qu'il soit vu, il courrut rapidement s'assoir à sa place pour prévenir qu'un infirme se réveillé. Plus aucun bruit dans la pièce, comme si ils tentaient tous d'entendre ce qu'ils pouvaient bien se dire, ou même les mouvements qu'ils pouvaient entreprendrent. Mais ce n'était même pas la peine d'y penser.
House avait ouvert les yeux et regarder ceux de la femme qui se trouvait en face de lui. Elle lui tenait la main et il avait décider de faire de même, sans pour autant la quitter des yeux. Aucun des deux n'osaient poser le regard ailleurs ou faire un quelconque autre mouvement. C'est House qui interrompu le silence en premier.

House : Si vous continuez à me regarder comme ça...
Cameron : ...?
House : Je risque de ne plus me contrôler si vous voyez ce que je veux dire.
Cameron : Non je ne vois rien d'autre que vos yeux en cet instant même.
House (sourire) : Si vous ne regardez pas autre chose...

Il se servit de son autre main pour lui caresser doucement la joue. Ce geste n'était pas réellement justifier, ou peut être juste qu'il l'était trop. Il se sentait un peu plus rassuré en sa présence et il se disait que si il n'agissait pas ils allaient se regarder comme ça pendant des heures et allaient être interrompu par quelqu'un, ce qui serait la pire des choses.
De l'autre coté, Chase rongeait pertinemment un stylo bille qu'il avait trouvé on ne sait où. Ils avaient tous bien entendus les paroles prononcées de l'autre coté de la vitrine. Ils étaient étonnés d'être étonnés de la réaction de Cameron. Et aussi celle de House. En fait, tout était troublants ils ne comprenaient pas grand chose. Chase avait finit par couper le stylo en deux parties, ce qui fit sursauter les autres personnes et qui interrompit le geste de House. Ce dernier se redressa tout en regardant les yeux bleus de l'immunologiste. Son immunologiste. Du moins il aurait aimé. Elle se redressa à son tour et fut juste en face de lui. Tout deux ne savaient plus quoi faire. Elle avait envie de lui mais avait peur. Peur d'être repoussée et de souffrir comme elle avait souffert quelques années auparavant. Il était vraiment très désorienté par tout ce qu'il se passait, confus, il posa ses mains sur le matelas et s'approcha d'elle afin de lui donner un léger baiser sur sa joue. Elle en devint rouge mais n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il sortit de la pièce et rentra dans la salle de travail. Lui aussi, avait rougit.

Partie 5

Salle de travail de l'Hôpital Princeton Plainsboro, 19h00.

Le son strident de la porte résonna. House pénétra dans la salle et ouvrit les stores, ce qui avait permit à t[ous les autres médecins de voir la confusion de l’immunologiste. Elle descendit du brancard et passa à son tour de l’autre coté de la pièce. Elle était on ne peut plus rouge et c’était aussi le cas de House. A vrai dire ils n’avaient jamais pensé tous les deux qu’une telle chose se passerait. En réalité ce n’était pas grand-chose, mais pour c’était le premier et réel pas qu’elle attendait depuis des années. Hélas, elle se disait tant bien que mal qu’elle ne devait pas se faire des idées, des idées qui seraient sûrement fausses. Le silence était pesant, et long, mais Chase prit la parole en premier.

Chase (ironique): Cameron, ça va ? Tu es toute rouge ?
Cameron : Oui, oui… ça va, enfin…
Chase : Enfin ?
Cameron : Rien, laisse tomber… Je dois m’occuper du courrier… Aïe…

Elle prit sa main et ne manqua pas de tomber, House pu la rattrapé à temps, et avait permit d’éviter le massacre. Elle s’était agrippée à lui et son visage fut plus pourpre encore. Elle se dégagea et jeta un regard noir à sa main, qui avait une jolie coupure.

Cameron : Qu’est-ce que ?
House : Vous avez dû cogner sur le bureau de Wilson. Et vous fouler la cheville en tombant, ça n’est pas vraiment étonnant, vu la chute… Le courrier attendra, reposez-vous.

La bouche bée et les yeux ronds, Cuddy observait la scène. House s’était préoccupé de la santé d’une collègue. C’était la première fois qu’elle assistait à un spectacle pareil et n’osait pas prononcer un quelconque mot. C’était aussi le cas des autres personnes présentes dans la pièce. Cameron ne s’arrêtait pas de devenir de plus en plus rouge, ça en devenait presque choquant, et ça ne passait pas inaperçu aux yeux des médecins.

Chase : Cameron, tu es vraiment rouge…
Cameron : Mais je…
House : Si vous continuez à rougir de la sorte, autant remplacer ma sauce tomate par vos joues.
Cameron : Et qui s’occupera du courrier ?
House (en souriant): Pas ma sauce tomate en tout cas.
Cameron : Qui s’occupera du courrier ?
House : Mais personne voyons, c’est pas demain la veille qu’il va crier à l’aide !

Il l’a poussa légèrement sur le coté à l’aide de sa canne et passa de l’autre coté de la vitre. Il prit le lit de ses deux mains, s’appuyant sur un coté pour composer sa canne. Il le fit rouler jusque dans la salle et fit signe à Cameron de s’asseoir. Elle acquiesça avec l’aide de House et ne fit plus un seul geste. House se tourna ensuite vers ses médecins puis son regard fut attiré par Cuddy. Ou peut être son décolleté ?

House : Cuddy, n’êtes vous pas censée vous occuper de votre courrier ? Je sais que Cameron en ait dispensée mais…
Cuddy : Vous pensez peut être que je vais laisser deux de mes employés roupiller tranquillement pendant que je m’acharne sur un courrier des plus ennuyeux. Sans oublier vos médecins qui n’ont rien a faire et Chase dans sa rage ?
House : Attention, il peut mordre. Je ne tiens pas à recevoir un deuxième coup de poing dans la face, si vous voyez ce que je veux dire…

Avant de lui laisser le temps de répondre, il s’empara du dossier qui était posé maladroitement sur son bureau. Il commença à le feuilleter et écrivait au fur et à mesure les symptômes.

Kutner : Homme, 56 ans, souffrant de Douleurs épigastriques, irradiations dorsales et amaigrissement.
House : Je sais lire, merci. Les douleurs épigastriques peuvent être dues à des calculs biliaires, l’irradiations dorsales certainement due à une atteinte du rachis et l’amaigrissement à cause d’une non nutrition causée par les douleurs.
Cameron : Des calculs biliaires ET une atteinte du rachis ? ça ressemble plutôt à…
House (la coupant) : Ne vous occupez pas de ce cas. Je vous ai déjà dis de vous reposez, si vous ne l’avez pas entendu et bien je vous le répète. Pour le moment on vise ça, Kutner, Taub, vérifiez pour les calculs biliaires. Treize, occupez vous d’un bilan toxicologique, au cas où il aurait loupé une injection ou autre.

Ils se mirent en route. Cuddy lança un dernier regard tordu à House avant de sortir de la pièce, le laissant seul avec l’immunologiste. Il jeta un coup d’œil une dernière fois au tableau et se retourna vers la jeune femme.

Cameron : Je sais m’occuper d’un diagnostic…
House : Je n’en doute pas une seconde. Vous êtes même un excellent médecin mais vous ne faites plus partie de l’équipe et vous n’êtes pas en état de vous occuper d’un cas.
Cameron : Arrêtez de me dire ce que je dois faire, vous n’avez aucun ordre à me donner !
House : Je ne vous oblige pas à rester sur ce lit, seulement je suis le chef de ce service et j’ai parfaitement le droit de vous interdire de nous aider.
Cameron : *soupir* Pourquoi vous vous occupez de moi ainsi ?
House (ironique): Hmm… Pour éviter de devoir vous rattraper à chacune de vos nombreuses chutes. Ou bien pour éviter de devoir vous prendre en charge quand vous serez descendue des escaliers d’une drôle de manière.

Il s’avança vers elle et lui fit un petit sourire. Gênée elle le lui rendit et détourna le regard, ce qu’il remarqua rapidement. Il hésita à lui prendre la main, il l’a frôla et s’assit à coté à ses cotés. Il l’obligea à le regarder et ils se fixèrent dans les yeux.