One Shot Notuesday : Pari tenu!

Encore un OS Notuesday, cette idée met venue très subitement et j'ai bien aimé, donc voilà ^^ En espèrant que ça va vous plaire! Aucun spoilers, je ne fais pas entrer les personnages de la saison 4 mais on peut considérer que Cameron a démissionnée.



Il était midi. House venait de finir de manger à la cantine avec son prétendu ami Wilson. C'était une journée comme les autres, un patient assez intéressant mais qui, malheusement, avait une maladie qui progressait très lentement. Ce n'était même pas la peine d'y penser. Enfin, c'est ce que penser House, qui s'ennuyait très fortement. A plusieurs reprises il avait apperçu Cameron en plein travail, elle avait l'air tellement sérieuse qu'il ne pouvait pas s'empêcher une seule seconde de venir l'embêter dans son boulot. Même si ce n'était pas forcément dérangeant, comme elle appréciait son "contact". Chase lui, comme à son habitude jouait les lèche-bottes, il avait suivit Cameron partout où elle allait, comme un chat qui suivait son poisson. Aucunes nouvelles de Foreman, il avait probablement prit place dans un autre service, de toute façon, le diagnosticien s'en fichait bel et bien. Il fut sortit de ses pensées par Cameron qui demandait de l'aide aux urgences : Deux bus avaient fait une collision et les passagers étaient plutôt bien atteints. Il était bien forcé de les aider pour échapper aux consultations habituellement fatiguante et inutiles quotidiennnes.

En fin d'après-midi, à l'heure où ils pouvaient enfin rentrer chez eux, House et Cameron étaient tous les deux seuls dans le même ascenceur, ce qui était fort angoissant vu l'attitude de l'infirme cette journée là. Comme elle pouvait s'y attendre il fit des siennes : il avait appuyé sur le boutons pour stopper le cube en métal. Mais qu'est-ce qu'il allait encore faire, cet idiot? Elle se le demandait bien. Il se retourna vers elle et la regarda attentivement, le moindre de ses gestes.

Cameron (d'un ton agacé) : Quoi, encore?
House : 200 dollars que vous n'êtes pas capable de m'embrasser là maintenant.
Cameron : Que? Vous êtes dingue?
House : 200 dollars... Par ici!

Mais contrairement à ce qu'il attendait elle s'approcha de lui pour lui donner un léger baiser, mais c'était suffisant pour gagner le pari que le fou de service avait tendu. Il sortit de la poche de son jean son porte-feuille favoris et lui tendit deux billets de cent dollars. Fière d'elle et re-appuya sur le bouton afin de remettre l'ascenceur en marche. Elle se pressa assez de sortir pour éviter de croiser Cuddy qui ne s'empêcherait pas de demander pourquoi ils avaient interrompu la descente de la boîte. Heureusement elle arriva rapidement au parking et eut le temps de partir incognito, sans qu'on lui pose aucune question. ça n'était pas le cas de House qui était poursuivit à corps et âme par l'oncologue mais il ne répondit à aucuns de ses besoins et put lui aussi partir sans avoir fournit ne serait qu'un petit indice hormis le fait qu'il préférait garder le secret.

Le lendemain matin, l'immunologiste devait elle aussi faire face à ce genre de problèmes : Chase la suivait partout, il ne l'a lâchait pas d'une semelle. Déjà que c'était épuisant avant alors là c'était tout simplement intenable. Au bord de la crise de nerfs elle se tourna vers lui.

Chase : Qu'est-ce qui s'est passé?
Cameron : Rien de rien.
Chase : Je ne te croix pas...
Cameron : *soupir* House m'a parié que je n'étais pas capable de l'embrasser mais il avait eut tord et j'ai pu gagner 200 dollars. T'es content?
Chase : Comment?!

L'australien était tellement choqué qu'il n'avait même pas la force de faire ne serait-ce qu'un seul pas. Cameron elle était en pleine forme pour le fuir à toute jambes. Tout la journée se déroula comme ça : House fuyait Wilson, Cameron fuyait Chase et Cuddy cherchait les deux. A la fin de la journée, le koala arriva enfin à être seul à seul avec Cameron : ils étaient dans l'ascenceur, exactement comme la scène de la veille, il appuya sur le bouton immitant House.

Cameron : C'est pas vrai, tu fais ta crise maintenant?
Chase : 500 dollars que tu n'ait pas capable de m'embrasser.

Il fut assez déçu de sa réaction : Elle fit tourner son sac autour d'elle afin de l'avoir à porter de main, elle y sortit son porte monnaie qu'il connait bien et y sortir la somme qu'il avait demandait. Elle lui tendit fièrement.

Cameron : Désolée, je suis effectivement pas capable de t'embrasser. Et je pense ne plus jamais l'être.

Elle remit l'ascenceur en route et en sortir, plus que fière d'elle.


FIN