Love in Medicine

Ma première Fanfic Hameron (ou première Fanfic tout court). Je n'ai aucun renseignement sur la longueur qu'aura cette Fiction, et encore moins les tournures qu'elle va prendre (étant donné que j'improvise totalement). Bonne lecture Wink


Partie 1


Lundi 15 mars, 9h50, Hôpital Princeton Plainsboro.

Encore une fois, le Docteur Gregory House, qui avait plus de deux mois de consultations en retard, n'arrive pas à l'heure, pour ne pas changer. Il prit la direction de son bureau quand il apperçut le docteur Cuddy, qui semblait très désorientée, probablement à cause de toutes ces personnes venuent en consultation pour la raison qu'ils n'ont pas réussie à faire leur rototo quotidien. Se fichant totalement de ce détail, le diagnoticien continua sa route, mais il se fit malheureusement remarquer par la jolie directrice.

Cuddy : House !
House : Oh je vous en prie, appelez moi Donald c'est plus sympathique. Je vous appelerez Daisy si vous voulez. Quoi que...
Cuddy (lui coupant la parole) : Les salles d'attentes sont débordées, et aucun patient "intéressant" pour votre cerveau farfellu ! Vous allez de ce pas aider le docteur Chase et le docteur Cameron !
House : Et que fait l'autre zigoto?
Cuddy : Le docteur Foreman test la machine à IRM que vous aviez cassée il y a deux mois. En parlant de ça vous devez 500 mille dollars à l'hôpital !
House : Seulement si vous m'appelez Honey !
Cuddy (ignorant totalement les propos de House) : Il y a trois piles de dossiers, une pour Chase, l'autre pour Cameron et une pour vous. Etant donné que vous apportez un bien fou à l'hôpital en guérissant des cas particulièrement difficile, je vous ai offert un plus gros paquet que les deux autres.
House : Je vous remercie, mais 'fallait pas voyons.
Cuddy : Au boulot !

House se dirigea vers les trois piles. A coté de chacune se trouvait le nom d'à qui elle appartenait. Il était vrai que le tas de House était bien plus gros mais volontairement il prit un dossier appartenant au docteur Cameron. Et s'occupa du patient qui y figurait. Cela lui prenait cinq petites minutes, de quoi bien taquiner le patient. Ce qui l'amusait dans les heures de consultations, c'était pouvoir faire croire qu'un patient avait la tuberculose alors qu'il ne s'agissait d'un rhume. Il continuait ainsi jusqu'à tomber sur Wilson. Qui fut très étonné de le voir en consultation.

Wilson : Tiens, tu fais tes heures de consultations maintenant?
House : Hmm... Oui et non, c'est intéressant de voir a quel point les gens panique quand tu leur dis qu'ils vivent sans coeur ! (Il prit encore un dossier appartenant à Cameron).
Wilson : Eh ! Mais c'est le dossier de Cameron !
House : Tu penses que ça fera rager Cuddy si elle apprend que je ne fais pas MES heures de consultations?
Wilson : Je pense plutôt qu'elle t'obligera a faire celles de Chase.
House : Comme il l'est il fera plutôt les miennes. Files d'ici, les petits cancéreux t'attendent. Et puis il faudrait vraiment être aveugle pour ne pas voir que je suis en plein travail !

Wilson s'éxécuta, il n'avait vraiment pas envie de devoir faire les heures de House, qui était très... pleines. Cameron arriva en tornade dans la salle de consultation de House, qui était en train de faire rager la mère d'un enfant.

Cameron : ça vous amuse de faire MES consultations?
House : ça vous amuse d'interrompre VOTRE travail? Non mais soyez contente que je m'occupe de votre boulot !
Cameron : Oui, et après je devrais faire vos heures.
House : ça se serait marrant. Pourquoi vous êtes là?
Cameron : J'ai quelque chose d'intéressant.
House : Quoi? Vous avez réussi a faire faire un strip tease à Cuddy? C'est pourtant pas mon anniversaire !
Cameron : Homme de 34 ans, il est dans un état euphorique et ressent des douleurs à la poitrine.
House : Il devient une femme, c'est bien. (il se retourna vers sa patiente) Vous avez la grippe ! Oh ne vous en faites pas, buvez de l'eau de miel et tout ira mieux !

Le grand diagnosticien se leva et sortit accompagné du docteur Cameron. Ils se dirigèrent dans le bureau où se trouvaient déjà Chase et Foreman.

Partie 2


Lundi 15 mars, 11h30, Salle de travail de l'Hôpital Princeton Plainsboro.

House : Homme de je ne sais plus quel âge souvent d'euphorie et de douleurs à la poitrine. J'ai songé à un changement des organes génitaux mais Cameron n'est pas de cet avis. (il marqua les symptomes au tableau avant de se retourner vers Foreman) N'avez vous pas sentit une douleur à la poitrine, quand vous êtiez mis en quarantaine? Hein?
Foreman : Si vous voulez connaître les détails de ma douleur, autant écrire un roman. Donc oui. Mais ça n'est pas arrivé aussi vite.
Cameron : Avec si peu de symptomes on ira pas bien loin...
Chase : On pou...
House : Très bonne idée Chase ! Vous restez assis en attendant que d'autres symptomes apparaissent.
Cameron : Si c'est une infection, elle risque de nous prendre de vitesse !
House : Bien. Alors allez faire une ponction lombaire, si le résultat est négatif faites ce que je viens de dire, si il est positif... Faites ce que je viens de dire.

Les trois médecins sortirent de la salle. House sortit de la salle de travail pour regarder quelques soaps sur sa télé. Mais il fut bien vite stopper par l'arrivée de la directrice.

Cuddy : Je n'ose même pas vous demandez la raison pour laquelle vous avez fait les heures de consultations du Dr.Cameron au lieu des votres !
House : Euh... En disant que vous n'osez pas me le demandez, vous me le demandez ! Allons, allons. Pas de quoi en faire un drame, que ce soit les miennes ou celles de Cameron, c'est tout de même des patients en moins.
Cuddy : Allez de ce pas faire VOS consultations.
House : J'ai un cas.
Cuddy : Grippe?
House : Si je savais ce qu'il avait, ce ne serait plus mon cas !

Après un bref soupir, la directrice sortit bruyamment de la pièce. House fit de même, il se dirigea vers le bureau de son cancerologue favoris : Wilson. Il passa par la terrasse qui les reliaient et balança sa canne sur la porte de son bureau. Sur un sursaut, Wilson se leva et alla ouvrir la porte.

Wilson : Je peux savoir pourquoi tu es venue me déranger encore une fois?
House : Non mais t'es vraiment aveugle Wilson ! J'ai fais tomber ma canne, n'importe quel médecin la rammasserait !
Wilson : Tu le ferais toi?
House : J'ai dis n'importe quel médecin, moi je ne suis pas n'importe quel médecin !
Wilson : Qu'est-ce que tu veux?
House : Homme de je ne sais plus quel âge souffrant d'euphorie et de douleurs à la poitrine, les trois mousquetaires se chargent de faire une ponction lombaire et...
Wilson : A trois pour faire une ponction lombaire? Non, non, non, tu ne viens pas pour me demander si il a un cancer. Qu'est-ce que tu veux réellement?
House : Hmm... Tu peux me laisser le temps d'inventer un mensonge? *soupir* Cuddy m'a demander de faire MES heures de consultations. Elle a plié et comme le patient ne présente pas de symptomes qui pourraient nous mener quelque part... Je m'ennuie.
Wilson : Donc tu viens me casser les pieds?
House : Voyons, j'ai déjà une canne, si tu en avais une aussi ça ferait louche non? Non, en fait, je viens pour te demander qu'est-ce que Cuddy ferait si je fesais les heures de consultations?
Wilson : J'en sais rien, moi ! Pourquoi tu me demande ça?
House : Je suppose que t'as déjà couché avec elle, tu dois bien la connaître.
Wilson : Elle te dira merci et puis peut être que si tu lui demande quelque chose elle va le faire.
House : Comment tu as deviné que c'est ce que je voulais?
Wilson : Tu as l'intention de faire tes heures?
House : Non.

L'oncologue rentra dans son bureau et House resta quelque moment sur la terrasse. Il n'avait étrangement pas envie de jouer à sa PSP ou regarder des soaps. Il essaya vainement de trouver la solution à la maladie du patient mais ce n'était pas évident. Il fut interrompu par Cameron qui vint le chercher.

Cameron : Négatif pour une infection.
House : Bien. Alors on attend sagement que...

Le biper de Cameron sonna. House jeta rapidement un oeil à l'intérieur de la pièce et comprit que c'était aussi le cas de Chase et Foreman. Les trois se précipitèrent vers la chambre du patient, laissant encore une fois House seul. Il aurait bien aimer passer du temps avec les trois médecins, de quoi les taquiner à volonter.

Partie 3


Lundi 15 mars, 13h50, Cafétéria de l'Hôpital Princeton Plainsboro.

Pendant que les trois médecins du Dr.House s'occupaient du patient, lui s'était tranquillement installé à la cafétéria mangeait un gros sandwich. C'était l'une des premières fois où il payait. Enfin, il ne payait pas vraiment car il s'agissait de l'argent que Wilson lui avait prêté. Il ne s'était jamais autant ennuyer. Son cas ne présentait pas de symptomes qui l'intéressait vraiment. Et pourtant il y a peu il se serait bien marrer à se moquer de l'euphorie mais là il n'avait pas le coeur à ça. Et avec aucune raison.
Il fut tiré de ses pensées par Cameron. Pourquoi c'était toujours elle qui venait le chercher?! Il se le demander bien mais n'osait pas poser la question. Ce n'est pas qu'il n'osait pas mais plutôt qu'il ne voulait pas savoir. Il y a des fois où la curiosité a des limites.

Cameron : Insuffisance respiratoire et maux de têtes, on a dû faire une trachéo. Chase a penser a une maladie auto-immune, Foreman une maladie neurologique.
House : Et vous?
Cameron : J'ai pensé à une intoxication.
House : Une maladie auto-immune colle assez, mais laquelle. Foreman qui est neurologue pense toujours que les patients ont un problème au cerveau, ça n'a rien de neurologique. L'intoxication n'est pas bête non plus.

Il partit avec Cameron encore une fois en direction de son bureau, sans même avoir prit le temps de débarrasser son assiette. Dans le bureau, House se précipita sur le feutre pour ne pas que ce soit quelqu'un d'autre qu'il le fasse. Il écrit vite les deux autres symptomes : Maux de têtes, Insuffisance respiratoire.

House : Propositions j'écoute.
Chase : Maladie auto-immune?
House : Dès que vous aurez une idée de laquelle vous me le diriez !
Foreman : Peut être u...
House : Non pas de maladie neurologique. ça ne colle pas du tout réveillez-vous. Je prend l'idée de Cameron pour une intoxication. Il travaille dans quoi?
Cameron : Euh... Ce n'est pas écrit dans son dossier, il est probablement au chômage où il travaille dans quelque chose de personnel.
House : Quoi?! Quelque chose de personnel? Ne me dites pas qu'il s'amuse à épiler ses parties génitales?! Chase, faites des recherches sur une maladie auto-immune avec l'aide de Cameron, euh non pas Cameron.

Il sentit les regards des médecins, en particulier celui de Cameron. Ce qu'il avait dit était partit tout seul, et maintenant ils se faisaient des doutes.

House : Cameron va faire mes heures de consultations. Foreman vous restez avec Chase.
Chase : Et pourquoi ce ne serait pas Cameron qui reste avec moi? Elle est immunologiste !
House : Oui, mais vous auriez le regard plongé dans son nouveau décolleté. A part si vous êtes interessé par Foreman, je préfère prendre des précautions.

Cameron partit sur un soupir faire les consultations de House s'en contester. Après tout elle s'y attender et il l'avait bien aidée à faire les siennes. Chase rechercher sur l'ordinateur de Cameron des maladies auto-immunes avec l'aide de Foreman qui regardait souvent Chase pour vérifier que son regard ne tourner pas à coté. House, quant à lui, partit vers le patient. Personne d'autre à part lui pouvait donner des renseignement sur son métier, malgré qu'il pouvait bien mentir. Il hésita un moment avant de rentrer dans la salle.

House : Je suis le Dr.House.
Patient : Bonjour docteur. Je suis Richard Stewart.
House : Enchanté. Il n'y a pas écrit votre profession sur votre dossier.
Richard : C'est un métier personnel.
House (s'empêchant de faire une remarque cynique) : J'ai besoin de savoir.
Richard : Seulement si c'est important.
House : Si ça ne l'était pas, je ne prendrais pas la peine de me déplacer car voyez-vous j'ai une canne.
Richard : Je travaillais dans une boîte de strip-tease à New York, il y a six mois. Mais elle a fermé et j'ai dû vivre avec ma soeur. C'est important?
House : *soupir* Non...

House sortit de la pièce, Chase arriva avec Foreman.

Chase : Aucune maladie auto-immune ne correspond.
House : Bien. Re-vérifiez une infection, ça pourrait être la lèpre, si il est aller en Asie. Si c'est négatif, rentrez chez vous.
Chase : Et Cameron?
House : Roooh! Suffit de vous inquiétez d'elle. Vous n'avez pas besoin d'être trois pour faire une ponction lombaire, elle va directement rentrez chez elle.

Foreman n'avait pas envie d'assister à une querelle, ni même d'en provoquer une. Il fit signe à Chase de venir pour faire ce qu'ils avaient à faire. Chase s'éxécuta mais ne put s'empêcher de regarder House de travers. C'était étrange, son comportement était étrange et Chase en était jaloux.
House se fichait totalement de ce que penser Chase. Il ne voulait pas qu'il aille tout raconter à Cameron, au risque qu'elle se fasse des idées. Il n'y pouvait rien si elle était jolie, n'importe quel homme serait sous le charme. Sauf que House n'est pas n'importe quel homme. Et c'est ce qui le tracassait souvent. Une fois arrivé à coté de la salle de consultation dans laquelle Cameron se trouver, il n'attendit pas plus de cinq minutes avant qu'elle ne sorte.

Cameron : Que ce passe t'il?
House : Chase et Foreman re-vérifie pour une infection.
Cameron : Vous n'avez rien trouver?
House : Aucune maladie auto-immune correspond. Je lui ai posé des questions sur son métier, il travaillait dans une boîte de strip-tease il y a six mois avant d'être viré. Il est maintenant au chômage, il vit avec sa soeur. Reste à savoir si il ment.
Cameron : Vous lui faites donc confiance?
House : Reste à savoir si il ment. Rentrez chez vous. Ce n'est pas la peine de finir mes heures ni de rester avec Chase... Et Foreman.
Cameron : Euh... Bien... Merci.

Elle posa le dossier là où il devrait être et se dirigea vers la sortie de l'hôpital. Avant de franchir la porte elle se retourna et vit House qui l'a regardé. Elle lui fit un petit sourire timide avant de sortir, rouge. Elle se demandait bien ce qu'il manigancer. Elle prit sa voiture et rentra chez elle. Chase et Foreman vinrent rejoindre House qui s'ennuyait dans son bureau. Le test était négatif et eux aussi rentrez chez eux. Il restait une heure avant que House n'est l'autorisation de sortir, à plusieurs reprises Cuddy vint lui reprocher son manque de courtoisie envers le peu de patient auxquels il avait manquer de respect, bien que ça ne soit pas nouveau. Au moment où il allait sortir, il vit une ambulance arriver, il demanda discrètement à Cuddy se qui vient de se passer et elle lui répondit qu'une personne avait fait un accident sur l'auto-route. Mais dès qu'ils avaient compris de qui il s'agissait, ils semblaient moins joyeux.

Partie 4


Mardi 16 mars, 13h30, Chambre 226 de l'Hôpital Princeton Plainsboro.

House était là. Accompagné de Wilson. Ils étaient tous les deux dans la chambre de Cameron. House était extrêmement confus, ce qu'il avait vu hier passer en boucle dans sa tête. L'ambulance qui arrive, Cameron inconsciente... Tout ce qui s'était passé l'avait choqué. Son caractère ironique était toujours là, il pensait que maintenant il ne s'ennuierait plus, mais au fond de lui il se sentait minable de penser ça. Il était inquiet. Terriblement inquiet, et perdu dans ses pensées. Cameron est pâle. Elle ressemblait à Blanche Neige et était plus belle que la belle aux bois dormants. Tout était confus dans la pièce, l'ambiance était triste. Mais House fut tiré de ses pensées en voyant les paupières de Cameron se soulevaient.

House : C...Cameron !
Cameron : Je... Qu'est-ce que...

L'immunologiste commença à paniquer, elle ne se rappelait plus de ce qu'il s'était passé. Se réveiller et voir qu'on est à l'hôpital, ce n'est pas la chose la plus rassurante. Elle gémit mais fut rapidement stopper non seulement pas ses douleurs mais aussi par la main de House, qui s'était doucement posé sur la sienne. Wilson lui, n'avait pas bouger, il restait bouche bée devant la réaction de House. Ne sachant plus quoi faire, ce dernier quitta la pièce sans un mot, préférant les laisser seuls.

House : *soupir* Vous êtes à l'hôpital, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué. Vous avez eut un accident de voiture hier soir, vous avez été hospitalisée rapidement et...
Cameron (le coupant) : Qu'est-ce que j'ai?
House : La voiture a percuté votre poitrine, ça a gravement abîmé votre coeur. Vous devez être hospitalisée minimum une semaine.
Cameron : Mais je...

La douleur qu'elle ressentait était terrible, mais essayait de ne pas la montrer, pour éviter d'inquiéter plus House. ça lui ressemblait bien de se dire ça, car au fond, elle ne pensait pas une seconde qu'il s'inquiétait réellement pour elle.

Cameron : Chase et Foreman sont au courrant?
House : Pas encore, ne vous en faites pas votre prince charmant arrivera dans quelques temps.

Il sortit de la pièce, furieux. Il s'était inquiété pour elle et elle pensait à Chase. C'était de la folie, il n'en pouvait plus.

Partie 5

Mardi 16 mars, 15h00, Bureau du Dr.House à l'Hôpital Princeton Plainsboro.

Après s'être fait littéralement expulsé par Cameron, ou du moins c'était ce que House pensait, il s'était dirigé dans son bureau afin d'être tranquille. Cette fois là uniquement, ni Cuddy, ni Wilson étaient venue lui faire des reproches sur des choses dont il était parfaitement au courrant. Ni Cuddy, ni Wilson, ni Cameron. De toute façon, elle n'était pas en état de venir lui casser les pieds dans son bureau mais elle le faisait bien quand il était dans sa chambre. De quoi se plaignait-elle encore? Quand il ne s'inquiétait pas pour elle ça l'agaçait, et quand il s'inquiète pour elle, ça l'agace aussi. House pensait que le mieux à faire, c'était de ne pas la voir. Mais ce n'était pas choses dites choses faites, étant donné que des son admission à l'Hôpital, House l'a rapidement pris en charge. Il était maintenant bien trop fatigué pour affronté Cuddy afin que ce soir le prince charmant qui s'occupe de la Belle aux Bois dormants. De toute façon, le diagnosticien avait envie de... ne rien faire, et justement ce qu'il fit. Assit sur son fauteuil il ferma les yeux. Il ne dormait pas, ne pensait même pas. Il ne faisait RIEN.


Pendant ce temps là, chambre de Cameron.

Chase et Foreman étaient rentrés rendre visite à Cameron même pas dix minutes après la sortie de House. Cameron avait bien une idée du pourquoi il était véxé. Même si House a un coeur de pierre, il est tout de même susceptible. Foreman était assis et avait seulement demander comment elle allait, question à laquelle elle répondit avec une pointe d'ironie. Chase lui était assit sur la chaise à lui poser des tonnes et des tonnes de questions. La plupart du temps elle répondait par "oui" ou par "non" sans même se soucier de ce qu'il disait. Elle ne pensait pas du tout à Chase, ce qui semblait logique étant donné qu'il était en pleine forme, ou du moins c'est pas lui qui avait eut un abces. Elle s'inquiétait pour House, et c'était la seule fois où ce n'était pas à sens unique. Mais tout trois furent interromput par House qui était rentré silencieusement.

House : On va devoir faire une IRM, pas la peine de vous expliquez le pourquoi du comment. C'est ça qui est pratique chez les médecins en mauvaise santé.
Chase : Vous pouvez pas attendre qu'on est finit?
House : Pour quoi faire? Vous préférez laissez Cendrillon sans sa pantoufle, ou plutôt Cameron sans son coeur? Hein? Il vaut mieux être fixé sur ce qui s'est passé. Foreman, vous venez avec moi.
Chase : Vous?! VOUS allez faire l'IRM?
House : Non, Foreman s'en occupe. Moi j'assiste et vous vous faites que dalle, si ce n'est vous retirer vous même les vers du nez comme vous savez très bien le faire.
Chase : Et pourquoi ça serait Foreman?
House : Pourquoi ça ne serait pas Foreman? Vous avez passer votre temps a posé des questions à la PATIENTE, ça a du vous fatiguer non? Même si ce n'est pas le cas vous avez répétez au moins trois fois la même question, vous avez des troubles de mémoires? Arrêtez de discuter et laissez nous faire notre boulot.

Chase s'éloigna du lit de Cameron. Il était pire que déçu par l'attitude de son patron. D'habitude il était drôle mais là ça dépassé les bornes. House ne se sentait pas de parler à "Cendrillon". Il aurait pu lui sortir tous les noms de princesse de conte de fées qui lui allaient bien mais quelle utilité? Et puis ce serait la pire des choses à faire. Une fois arrivés à la salle d'IRM maintenant toute neuve, Foreman s'installa, tandis qu'une infirmière finit les préparatifs. Avant de commencer, House passa de l'autre coté de la vitre afin de s'approcher de Cameron.

House : La moindre des choses à faire quand un patient passe dans une machine à IRM pour voir son coeur, c'est au moins de prendre son pouls. Quelle infirmière celle là, je l'a ferait bien virer !

Une fois près d'elle, le nephrologue lui mit sa main sur le cou, afin de prendre son pouls comme il l'avait dit. Ce geste avait le don de rendre Cameron assez confuse.

Cameron : Euh... Pour tout à l'heure, dans la chambre...
House : Oui je sais, vous êtes désolée. Pas la peine de le dire je le sais parfaitement bien, vous êtes le genre de personne capable d'insulter un collègue tout en lui offrant des fleurs.
Cameron : Vous êtes bien long à prendre le pouls de quelqu'un. Vous êtes sûr d'avoir fait médecine?
House (après un léger rire) : Vous ne faites pas d'arythmie. Rien à signaler vous êtes prête pour l'IRM.

House s'éloigna et fit débuter l'examen. Il regardait attentivement chaque millimètre du coeur de Cameron, aidé du Dr.Foreman. Ils sursautèrent tous les deux en attendant les toux de leur patiente.

Cameron : Désolée je... Je me sens pas bien.
House (au micro) : Vous seriez capable de rester encore trois petites minutes dans cette boîte de conserve?
Foreman : Je ne suis pas sûr que ces paroles vont la réconforter...
Cameron : Je sais pas, peut être bien...

Trois minutes s'écoulèrent plutôt rapidement. House était à coté de la machine afin d'être au près d'elle. Une fois sortie, il reprit son pouls.

House : Une légère arythmie cette fois ci.
Cameron : En seulement dix minutes?
House : Votre coeur est légèrement abîmé sur l'artère interventriculaire antérieure. ça peut être la cause de l'arythmie. D'ici quelques minutes vous vous sentirez mieux.

Plus ou moins rassurée par les propos de House, ce qui d'ailleurs n'était pas rassurant, elle fut transportée dans sa chambre. House restait plus souvent au près de sa prétendue patiente, sous les regards méfiants de Chase et l'étonnement de Cuddy. A vrai dire, lui aussi ne savait plus trop ce qu'il fesait, lui s'inquiéter pour quelqu'un? C'était pratiquement impossible. Mais il fut bien attention que personne ne le regardait, pour, pendant le sommeil de la princesse, lui prendre doucement la main.

Partie 6

Mercredi 17 mars, 7h30, Chambre de Cameron.

House avait passé la nuit aux cotés de Cameron. Il était assit sur chaise, et tenait la main de Cameron. Plusieurs fois son prétendu ami Wilson était rentrait rendre visite à Cameron. Qu'elle fut sa surprise en voyant les mains des deux médecins l'une sur l'autre. Mais il préférait ne rien dire à personne et ne faire aucun commentaire, Cameron était probablement choquée de l'accident et House, choqué qu'elle soit choquée, ce qui choqua fortement Wilson.
Cameron se réveilla doucement. Elle avait sentit la veille la main de House posée sur la sienne, mais n'osait pas faire de remarque, ce qui aurait pu gâcher ce qui était pour elle de la magie. Elle ne se doutait seulement pas que son supérieur allait lui tenir la main toute la nuit. Au moment où elle vit House sortir de son sommeil, elle eut un instant de frayeur. Elle avait peur de la réaction qu'il allait avoir. Contrairement à House qui lui, était plutôt calme.

House (avec un sourire): Tiens, il me semblait pourtant avoir rêvé.
Cameron (lui rendant son sourire): Vous préféreriez dire qu'il s'agit d'un cauchemard?
House : Vous préférez peut être avoir Billy le chien à coté de vous plutôt que moi?
Cameron : Non merci, Billy le chien m'a mordue la dernière fois.
House : Je savais que vous êtiez bonne à croquer mais...

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase, que l'oncologue de l'Hôpital franchit la porte. House eut le reflexe de retirer sa main. Ce qui eut le don de gêner son souffre-douleur.

Wilson : On dirait que je dérange?
House : Oui beaucoup. Cameron me racontait pourquoi elle s'était fait mordre par Billy le chien.
Wilson : Inutile de nier, je suis déjà passé plusieurs fois dans la nuit.
House : T'as rien d'autre à faire? Je te signal que la dernier fois que tu as couché avec une patiente remonte à il y a deux jours, il faut que tu te rattrapes mon vieux !
Wilson : Je comprend que tu ne veux pas que je te vois tenir la main à ta bien aimée.
House : Mon dieu... Pourquoi tu ne t'es pas foulée la cheville en t'envoyant en l'air...

Wilson ne répondit pas. Il s'approcha doucement de Cameron afin de pouvoir la regarder dans les yeux.

Wilson : Votre mère a appelé. Elle aimerait vous rendre visite.
Cameron : Bien... Merci...

Sur ce, Wilson quitta la pièce le plus discrètement possible. House se posait bien plus de questions. Cameron n'avait pas l'air spécialement heureuse. C'était normal, mais ça ferait plaisir à n'importe qui de recevoir la visite de ses parents. Au fond, il pensait bien que Cameron n'était pas n'importe qui. Mais justement, qui était-ce? Il n'était même pas sûr qu'elle même ait la réponse. Elle n'était pas du genre à être en conflit parental. Il hésita longuement avant de lui poser la question.

House : Il y a un problème? Je veux dire... Avec vos parents?
Cameron : C'est long à expliquer.
House : Ma curiosité n'est pas encore apaisée.

Sous un soupir, Cameron décida de se confesser à l'homme qui lui avait tenu la main cette nuit, qui lui avait réchauffer le coeur qui était pourtant mal en point dans le sens propre comme dans le sens figuré.

Partie 7

Mercredi 17 mars, 9h00, Chambre de Cameron.

Cameron avait décider de se confesser au Dr.House. Ce n'était pas malgré elle mais elle n'aimait sentir l'inquiétude des gens. Ils ont bien mieux à faire. Même si elle faisait pratiquement l'inverse de ce qu'elle pensait, elle qui songeait tout le temps à la santé de son employeur ! Mais elle ne pouvait s'empêcher de résister à ses yeux bleus.

Cameron : Quand mes parents étaient au lycée... Ils tentaient de passer en FAQ de médecine, mais ils ont échouer plus d'une fois, et ils ont dû abandonner lorsque ma mère est tombée enceinte, de moi. Je leur apportait des tonnes de problèmes et ont étaient tous régulièrement en guerre. Quand j'ai décider de faire médecin, ils ont essayé de me faire abandonné, en me disant que je me faisais de faux espoirs. Avant d'avoir les résultats pour savoir si je passer en FAQ, ils ont jeter un coup d'oeil à mes résultats, j'avais toutes mes chances et par jalousie ils m'ont viré de la maison. J'ai dû habiter chez mon oncle quelques temps avant qu'ils ne me virent totalement de la famille. Ils me parlaient souvent de vous, ils disaient que c'était vous qui leur avait donner le goût de la médecine. Vous êtes... Leur idole. Quand ils ont appris que je travaillais pour vu j'ai reçu plusieurs fois des menaces, et je suis sûre qu'ils se fichent pas mal de ma santé, tout ce qui les intéressent c'est se fournir un prétexte pour venir vous voir... Voilà... Votre curiosité est-elle satisfaite?
House (ne sachant plus quoi dire): Je... *soupir* Si vous voulez... Je peux trouver un moyen pour qu'ils les empêcher de venir...
Cameron : Non c'est pas la peine. Peut être que si je n'avais pas fais médecine on en serait pas arriver là. Je me demande même si ce sont mes vrais parents, ils ne me ressemblent pas du tout... Je ne parle pas physiquement.
House : Si vous n'aviez pas fait médecine pour leur faire plaisir, vous serez entrain de souffrir. Vous avez fait médecine, ils souffrent peut être et ce serait totalement idiot que si vous aussi, vous souffrez.

Elle n'en revenait pas. L'infâme être égocentrique et individualiste venait de la rassurée. Elle en était rouge et ne savait plus vraiment comment réagir, de peur que ça tourne au beurre de cacahuètes. Elle était fatiguée, totalement anéantie. Elle n'arrivait pas a avancer dans sa vie, elle était bloquée au moment où elle avait fait l'erreur de couché avec Chase. Elle ferma les yeux, non pas pour dormir, seulement pour se retenir de pleurer. Seul une petite larme coula le long de sa joue, mais elle n'y resta pas longtemps :
House posa doucement sa main sur le visage de Cameron. Il n'entendait plus rien d'autre que le souffle de sa "princesse". Sa respiration était rapide, son coeur battait vite et ses joues était rouges. House lui était calme. Il caressa ses lèvres doucement avant de lui poser un baiser innocent sur ses lèvres. Leur désir en ce moment même était que rien ni personne n'arrête ce qui se passer. Mais c'était peut être trop rêvé, ils n'entendirent pas le bruit de la porte s'ouvrir.

*voix* : Qu'est-ce que?

House se retira rapidement de sa subordonnée. Ils regardèrent tout deux la personne qui était rentré dans la pièce.

Cameron : Chase? Qu'est-ce que tu fais là?

Oui, Chase était là, dans la pièce, il avait parfaitement vu le baiser entre House, le pire des crétins, et Cameron, celle qu'il avait toujours rêvé être son bien aimé. Il fit les yeux ronds et sortit autant bruyamment que rapidement de la pièce. House et Cameron s'échangèrent un regard. Les choses allaient être bien plus compliquées maintenant.

Partie 8

Jeudi 18 mars, 13h00, Chambre de Cameron.

House avait une fois de plus dormit aux cotés de Cameron. C'était certes agréable de dormir aux cotés d'une si jolie femme mais il ne dormait pas non plus dans une position des plus confortables. Les deux ex-futur-tourtereaux furent réveillés par Wilson et Cuddy qui étaient rentrés à la vitesse lumière.

House : J'appelle ça une venue de mauvaises nouvelles.
Cuddy : C'est... Oui et non à la fois.
House : Quoi?! Vous avez été embauchée en tant que prostituée mais vous avez oublié de récupérer vos sous-vêtements? Je vous comprend tout à fait qu...

Il fut stopper par la main de Cameron qui s'était posé sur ses lèvres. Il comprit que ça avait l'air de quelque chose de plus important, il avait bien une idée de quoi.

Wilson : Chase...
House : Je croix que la suite ne va pas me plaire.
Cuddy : Il est venu se plaindre dans mon bureau. Il était rouge de colère. D'après ce qu'il racontait il était venu vous rendre visite (elle regarda la jeune immunologiste qui était maintenant une patiente) afin de prendre de vos nouvelles mais à sa grande surprise...
House : Il a été témoins d'une partie de jambe en l'air entre moi et Cameron, c'est ça?
Wilson : Ce n'était pas ce qui était dit...
Cuddy : Mais s'en étais pas loin. Qu'est-ce qui s'est passé hier?

Cameron ne trouvait pas les mots, ce qui ne passer pas inaperçu. Les regards étaient donc posés House qui cherché une justification au baiser de la veille. Il avait bien du mal a penser à tout ce qu'il apprenait depuis l'arrivée de Cameron à l'Hôpital.

House : Eh bien... Pas grand chose en fait.
Cuddy : Ce pas grand chose est assez grand pour pouvoir enervé votre employé au point qu'il débarque dans mon en furie, il était presque sur le point de cassé l'Hôpital.
House : Il aurait attendu que sa chère et tendre sorte.
Cameron : Elle n'est pas à l'Hôpital, si?

Les yeux se posèrent ensuite sur la plus jeune. Elle appréciait guère que son patron disait à voix haute que Chase était son petit-ami, évidemment parce que ça ne l'était pas, et ça ne le sera probablement jamais.

Cameron : En fait... House m'a demandé ce qu'il se passer entre mes parents et moi... Je lui ai dit puis après je ne sais pas vraiment...
House : *soupir* J'ai eut l'impression de voir Cameron se transformer en Billy le chien sans ses crocs...
Wilson (le coupant): Oh non c'est pas vrai! Tu as été pris de compassion pour quelqu'un?! C'est bien House, tu progresses!
House : J'ai pas pu résister.
Cuddy : Resister à quoi?
House : Désolé, je n'en dirais pas plus sans l'accord de la personne qui se trouve juste à coté de moi (faisait un signe de la tête pour désigner Cameron).
Cameron : House... M'a... euh... Embrassé...

Wilson fit les yeux, ainsi que Cuddy et House. Wilson aurait été probablement moins choqué si c'était l'inverse : Cameron qui embrasse House. Quelqu'un peut avoir besoin de se rassurer et embrasser, il pensait que c'est ce qu'aurait fait Cameron mais non, c'était House qui voulait l'a rassurer. Cuddy était également étonnée de la réaction du machiavélique, sarcastique et sadique Dr.House. Ce n'était pas sa réaction habituel. Et House lui, était choqué qu'elle l'ai avoué. Elle était rouge de honte, elle fixait ses mains et jouait avec ses doigts.

Wilson : Euh... Je croix qu'on va partir.
House : Oh que non. Qu'est-ce que vous cachez tous les deux?
Cuddy (désorientée): Mais rien !
House : Alors comme ça Chase est venue dans votre bureau et comme par hasard Wilson connait tous les détails? Alors soit Wilson était dans votre bureau à vous suppliez une scène de strip, soit vous lui avez tout raconté donc vous êtes très intimes. J'écoute.
Wilson : Il n'y a rien... Qui puisse t'intéresser.

Ils laissèrent House et Cameron seuls. House avait un léger sourire au coin des lèvres qui prouver son triomphe d'avoir entièrement taquiner son "ami". Vu que la réaction de Cameron ne changeait pas, il lui prit doucement les mains, d'une plus grande douceur qu'il ne l'avait fait l'a dernière fois. En fait, ça ne s'était pas si mal passé.

Cameron : Et le patient?
House : On s'en fout du patient.
Cameron : *soupir* Quand est-ce que je pourrais sortir de cette fichue chambre?
House : L'Hôpital paie des milliers de dollars pour entretenir ces chambers, pas cool ce que vous dites ! Votre état est moins que ce qu'on avait pensé au départ. Si serez autorisée à quitter cette chambre demain, mais elle sera toujours à votre nom et vous devrez toujours y dormir.
Cameron : *soupir* Merci...


Pendant ce temps là, Bureau du Dr.James Wilson.

Wilson était sur la terrasse de son bureau. Il était avec sa patronne. Tout deux s'interrogeaint sur ce qu'il se passait dans la chambre de l'ex-immunologiste. Enfin, elle l'était toujours mais pour le moment, elle gardait son titre de patiente.

Cuddy : Pourquoi n'avoir rien dit?
Wilson : Lisa... Je connais House, lui avoir dit la vérité nous aurait apporté que des ennuies... Il est déjà assez occupé avec ses sentiments pour Cameron, si en plus de ça il s'occupe de nous.
Cuddy : Tu penses réellement qu'il ressent de l'amour pour elle.
Wilson : Je ne le pense même pas, j'en suis sûre. Soit tout ce passe bien, soit il refoule ce sentiment et là ça risque d'être compliqué.
Cuddy : Si il l'aime, il l'aimera. Je ne pense pas qu'il soit du genre à s'occuper des détails du genre "Elle est trop jeune pour moi".
Wilson : *soupir*

Partie 9

Vendredi 19 mars, 8h30, Salle de travail de l'Hôpital Princeton Plainsboro.

Voilà une demi-heure que les Docteurs Chase, Foreman et House essayaient de diagnostiquer la maladie d'un homme de 34 ans, vivant à New York, qui souffrait des symptômes suivants : Euphorie, Brûlures à la Poitrine, Insuffisance Respitoire, Maux de tête et récemment et Dépression du système nerveux. Il y eut un long silence qui fut coupé par le son de la porte. Cameron était debout, maquillée, coiffée, et les joues roses. Elle avait l'air bien plus vivante que dans le lit d'Hôpital. Elle entra plutôt timidement et posa son sac noir là où il devrait être.

House : Vous avez un demi-heure de retard.
Cameron : Les infirmières ne m'ont pas laissé facilement sortir, le temps qu'elles me mettent en garde des risques que je courrais en sortant de ma chambre.
House : Et le maquillage.
Cameron : Ah, vous avez remarquez. Mais si ce n'était que ça j'aurais cinq minutes de retard, pas trente. Mais on est pas là pour parler de moi, mais de...
Chase : Richard Stewart.
Cameron : Euh oui... merci.

Elle regarda les symptômes écrient au tableau. L'euphorie posait des problèmes, mais ils devaient faire avec.

Foreman : Je vous parie 100 dollars que c'est la drogue.
Cameron : Je tiens le pari. Si c'était la drogue, son état n'empirerer pas encore, en moins qu'il arrive à être raid dans l'Hôpital.
Foreman : C'est possible. Il aurait pu commencer à se droguer lorsque qu'il travaillait à la boîte de strip-tease il y a 6 mois.
Cameron : Tu le croirais? Je connais peu de drogues qui causent des Insuffisances Respiratoire au point de devoir faire une trachéotomie. Avec un peu de chance, il ment sur son métier et le vrai pourrait mener quelque part.
House : Avec un peu de chance?
Cameron : Vous m'avez comprise...
House : Bien. Je vais le re-questionner.
Chase : Il n'a pas... De la famille qui pourrait nous renseigner?
House : Il prétend vivre avec sa soeur qui est injoignable, c'est la seule personne. Il faut se fier à ce que dis le patient. Foreman, faites une prise de sang, vérifiez pour la drogue. Chase et Cameron, euh non pas Cameron.
Chase : Arrêtez de revenir sur ce que vous dites !
House : Vous n'avez pas d'ordre à me donner. Si vous tenez tant rester avec Cameron, bien. Je vous laisse l'occasion. Rechercher toute sorte d'intoxication.

Foreman partit en direction du labo, Chase et Cameron avaient sortit l'ordinateur avec lequel ils travaillent d'habitude, et House, lui était allé questionner le patient encore une fois.


Vendredi 19 mars, 10h00, Chambre de Richard Stewart

House s'avança de la porte coulissante. Il vérifia que personne ne soit dans la chambre avant de passer de l'autre coté. Richard Stewart était là, éveillé.

Richard : Dr.House, ça fait longtemps.
House : Euh... Oui. Quelques problèmes.
Richard : Un membre de votre équipe est tombé malade n'est-ce pas? J'ai entendu des infirmières en parler.
House : Bien... Alors si vous savez ce qu'il se passe dans ma vie privée laissez moi savoir ce qu'il se passe dans la vôtre.
Richard : Que voulez vous savoir?
House : La même chose qu'avant, votre métier. Ne me dites pas que vous avez travaillé dans une boîte de strip-tease il y a six mois ça ne prend pas. Je veux savoir votre VRAI métier.
Richard : Que ce passera t'il si je refuse?
House : Si les résultats sont positifs pour la drogue, vous êtes sauvé. Si ils sont négatifs, il est possible que vous aillez une intoxication, ne connaissant de laquelle il s'agit, l'intoxication prendra de vitesse et vous mourrez dans d'atroces souffrances. Soit vous dites la vérité et on peut vous sauver, soit vous mentez ou vous refusez de répondre, et vous mourrez.
Richard : *soupir* Je travail dans un transport de drogue...
House : Quel transport?
Richard : Sur des bateaux, mais je n'ai p...

Le médecin était déjà partit. Il en savait déjà assez.


Pendant ce temps, Salle de travail.

Cameron et Chase chercher pour une eventuelle intoxication. Chase passait le plus clair de son temps à mater sa collègue. Elle l'avait remarqué mais n'osait pas faire de remarque. Elle voulait seulement travailler, malgré sa fatigue qu'elle cachait tant bien que mal.

Cameron : Ce n'est pas ni l'arsenic, ni le plomb.
Chase (en regardant bien attentivement Cameron et d'une voix douce): Tu as des idées?
Cameron : Peut être une intoxication au tétrachlorure de Carbone.
Chase : Bien.
Cameron : *soupir* Arrête de refaire House!
Chase : Tu as remarqué? Tu dois être vraiment proche de lui. Qu'est-ce qui s'est passé mercredi?
Cameron (changeant de sujet): C'est peut être le Carbone. Au lieu de me posez des questions sur ma vie privée, trouve quelque chose et vite.
Chase : Alcool méthylique?
Cameron : ça ne provoque pas de dépression du système nerveux. Peut être le pétrole. (elle vérifia) Oui, le pétrole correspond aussi.
Chase : Carbone et pétrole. Alors, tu aimes House ou n...

Ils avaient entendu le fin grincement de la porte. Foreman et House entrèrent. L'affro américain s'approcha de Cameron et lui tendit 100 dollars.

Foreman : Négatif pour la drogue.
Cameron : ça pourrait être le carbone ou le pétrole.
House : Bingo Cameron, il travail sur des livraisons de drogue à bord d'un bateau. Intoxication au pétrole par inhalation. Je vous offre des sucettes?
Cameron : Je ne pense pas que les infirmières soient d'accord.
House : Quelles plaies ces infirmières...! Le boulot et terminez, rentrez chez vous (dit il en regardant les deux autres médecins).
Cameron : Si seulement je pouvais... *soupir*
House : Pas d'inquiètude, je reste avec vous. (Se retourne vers Chase) Ne vous étonnez pas si on fait des trucs pas très catholiques durant votre absence ! Je vais régler quelques soucis avec les infirmières, attendez-moi dans la chambre.
Cameron : Je vais restez un peu ici. ça me fait des souvenirs. J'arrive tout à l'heure.
House : Bien.

Il ne s'énervait pas, ni ne faisait de remarque déplaisantes. C'était calmement qu'il quitta la pièce, la laissant seule. Elle prit l'éponge qui servait pour essuyer le tableau et effaça les symptômes. Elle saisit le feutre noir et écrit "House". Ni trop petit, ni trop grand. Elle avait envie de lui transmettre ses sentiments à travers ce tableau qu'elle connaissait si bien. Elle se sentait un peu gamine mais elle s'en fichait, si ça pouvait faire rire... Elle écrit au dessous ses aveux en toute sorte de langues : "Je vous aime, I love you, Ti Amo, Te quiero, Ich liebe dich, Aishiteru". Au fond d'elle même elle c'était mise à rire, elle repensait à ses problèmes de coeur quand elle était plus jeune. Elle signa évidemment son "oeuvre d'art" avant de quitter la pièce, un sourire aux lèvres.

Partie 10

Vendredi 19 mars, 18h45, Hall d'entrée de l'Hôpital Princeton Plainsboro.

House se quereller avec les infirmières les plus agées de l'Hôpital, apparement elles auraient dit que le Dr.House avait tenu la main du Dr.Cameron pendant son sommeil, et ce, devant le patient. House essayait de gérer sa colère, pour évitez de se défouler ensuite sur la Belle. Oh non, voilà encore qu'il l'a comparé avec une princesse de conte de fée. Mais c'est vrai que cette fois ci ça y ressemblait bien, la belle et la bête, Cameron et House... Il n'arrivait pas encore très bien à cerner ce qu'il ressentait précisément pour son employée. Il n'avait que des adjectifs mais pas de réponses à ses questions "est-ce que je l'aime", "est-ce que je l'a considère comme m'a subordonnée?" et pleins d'autres chose du genre. Il était toujours bredouille, et avait enfin pris la décision d'être certain de lui même en analysant ses propres réactions avec elle. Il n'allait plus écouter ce qu'il DEVAIT faire mais ce qu'il VOULAIT faire. Tout en philosophant, il arriva devant la chambre.

Pendant ce temps, dans la chambre de Cameron

Cameron venait juste d'arriver dans sa chambre, elle constata rapidement que House n'y était mais suivie son conseil. Elle attendait son arrivée. Elle s'installa sur le lit et prit un livre qu'elle avait lut et relut. Elle n'eut pas l'occasion d'aller loin, la porte de sa chambre s'ouvrait, et comme elle s'y attendait, le Dr.House fit son entrée. Elle posa son livre.

House : Je vois que je suis en retard. Querelles avec la vieille cloche de l'Hôpital.

Il n'attend pas de réactions, il n'en voulait pas. Au moment où elle allait répondre il s'assit à coté d'elle la regarda longuement, de ses beaux yeux bleus. Il trouvait le regard de la Fée Clochette magnifique. La Fée Clochette? Décidément il avait bien de surnom à lui donner mais aucun ne lui correspondait vraiment. Elle était gentille, douce et attentionnée mais comme Cuddy l'avait déjà fait remarqué plusieurs fois "Elle a l'air douce comme ça mais qu'est-ce qu'elle est féroce". Il est vrai que plusieurs fois elle ne s'était pas laissée faire, même pas House. Elle avait même déjà répondu plusieurs fois à Cuddy. Elle se releva pour être visage face au sien, ils étaient très près l'un de l'autre au sens propre comme au figuré. Contre toute attente, il ne résista pas à prendre son visage afin de l'embrasser. Elle n'en était pas réellement étonné étant donné la tension permanante qui s'était installée entre eux. Elle se retira doucement, et pensa tout de suite à son message sur le tableau. Elle en fut rouge de honte, ce qui ne passa pas inaperçu aux yeux magnifiques de House.

House : Un problème?
Cameron : Non, non ça va... C'est que... *soupir* En fait il y a rien.
House : Vous savez très mal mentir.
Cameron : ça ne veut pas dire pour autant que je vais tout vous dévoiler.
House : J'apprendrai un jour ou l'autre tout ce que vous me cachez.
Cameron : ça ne presse pas !

Elle avait beau dire ça, elle savait qu'il y avait de fortes chances qu'il le sache tôt. Le message qu'elle avait laissé sur le tableau y était probablement encore, vu ce que les infirmières pensent d'eux deux, aucunes d'elles n'oseraient l'effacer. Et c'est ce qui lui fit peur, la réaction qu'aura House ainsi que ses deux autres collègue. Elle avez probablement peur de la réaction de Chase, qui avait semblait très nerveux à l'idée du baiser que le diagnosticien lui avait offert. Penser autant était une chose non bénéfique pour Cameron. Epuisée elle s'écroula sur son lit. House eut un petit sourire qui changea rapidement d'apparence : l'idée de la nuit qu'il allait passer assit le dégouter. Cameron l'avait bien remarqué, à vrai dire, elle l'avait fait exprès de lui faire des peurs sur les nuits. Elle le prit dans ses bras et l'installa à coté d'elle : Ils étaient deux sur le lit.

House : S'envoyer en l'air dans un Hôpital n'est pas...
Cameron (le coupant): Je doute que ce soit vraiment confortable de rester des heures assit sur une chaise en me tenant la main.

Sous un sourire ils s'endormirent tous les deux rapidement. Il avait une main posait sur sa hanche et la deuxième tenait la sienne. Elle avait une main dans la sienne et la deuxième sur son torse. C'était la plus agréable nuit qu'ils n'avaient jamais passé depuis longtemps, bien que le lendemain allé être agitée.

Partie 11

Samedi 20 mars, 7h30, Salle de travail de l'Hôpital Princeton Plainsboro.

Chase et Foreman étaient arrivés plus tôt que prévu, histoire de rendre visite à Cameron. Enfin, c'était plusieurs l'histoire de Foreman. L'australien n'avait pas spécialement envie de les voir s'envoyés en l'air comme l'avait prévenu House. D'un certain point de vue il avait raison : Il risquerait de les voir en train de s'embrasser ou quelque chose du genre, ce qui aurait le don de l'énerver. Il préférait feuilleté tranquillement les dossiers qui leurs avaient été proposé. Mais il fut rapidement interrompu par le rire de Foreman.

Chase : Qu'est-ce que tu trouves drôle?
Foreman : Les symptomes sont vraiment intéressants tu ne trouves pas?
Chase : Mais de quoi tu parles?

Foreman fit un signe de la tête pour désigner le tableau blanc. On pouvait y lire noir sur blanc "House, Je vous aime, I love you, Ti amo, Te quiero, Ich liebe dich, Aishiteru". Les yeux de Chase étaient devenus plus gros la plus grosse des patates. Il n'y avait vraiment aucun endroit où il pouvait être tranquille, pas même dans son lieu de travail?! ça le rendait fou, la seule envie qui lui venait à la tête c'était effacer ce tableau au plus vite au cas où House n'aurait pas encore découvert le pot aux roses. Mais la colère le tétanisait presque... Foreman trouva ça moins drôle maintenant, de toute façon, il se fichait bien des états d'âmes de ses collègues.

Pendant ce temps, Chambre de Cameron.

House se réveilla rapidement, le coeur de Cameron battait comme un tambour mais ça n'avait pas l'air vraiment signifiant, ni grave. Il admirait la jolie femme pendant de bonnes minutes. C'était Blanche Neige, avec les yeux de la Fée Clochette, la voix de Cendrillon, l'attention de la Belle et le sommeil de la Belle aux Bois Dormant. House avait songé plusieurs fois à transformer sa profession en écrivain, il pourrait faire rire ses lecteurs, mais la seule personne qu'il avait envie de voir rire là, maintenant, c'est sa petite immunologiste sortit du plus beau des contes de fées. Ils étaient tous deux allongée l'un à coté de l'autre à s'enlacer ou presque. Ils n'avaient pas de couverture, ce qui avait dû permettre aux infirmières de voir exactement leur position et donc de faire leurs blablas quotidiens. Il fesait froid et House ne put se retenir d'éternuer. Cameron sursauta, mais n'eut pas le temps de s'affoler, elle était rassurée par la présence de son prince charmant. Un vrai roman ces deux là!

House : Je n'ai pas sû être discret, je m'en excuse princesse.
Cameron : Que... Vous venez de...

House avait fait ce que n'importe qui aurait appelé une "bévue". Mais heureusement qu'il avait plus d'un tour dans son sac pour changer de sujet.

House : D'éternuer, oui, je suis extrêment désolé mais voyez vous, vous avez tellement était pressée de vous endormir qu'on a oubliés de se couvrir et du coup j'ai terriblement froid.
Cameron (après un petit rire): Vous m'en voyez désolée, mais je doute quand même que vous auriez préféré les nuits précédentes.
House : Non merci, plus jamais!

Pendant un bon moment ils se taquinaient mutuellement, ce qui leur procurait un immense plaisir mais aussi une tristesse d'envie vis-à-vis de l'autre. Puis House constata qu'ils étaient en retard, enfin lui n'était pas en retard sur son retard habituel. Ils eurent vite fait de se préparer pour travailler.

Pendant ce temps, salle de travail de l'Hôpital Princeton Plainsboro.

Chase était fou de rage, la colère n'était pas facile à dissimuler. Il eut enfin le courage de s'approcher du tableau afin d'effacer ce qu'il pensait être "l'oeuvre du diable" il saisit l'éponge mais ne put allez plus loin : La porte de la salle s'était ouverte et Cameron eut vite fait de réagir en poussant violemment un << Arrêtes >>. House faillit se déchirer le tympan et Foreman ne manqua pas de tomber au sol.

Cameron : Dé... Désolée...J...

On entendait le ricanement de Foreman, qui imaginait déjà la scène. House s'approcha de Chase, le fit se pousser à l'aide sa canne et regarda ce qui était écrit au tableau. Le ricanement de Foreman se faisait plus grand et plus agaçant pour Chase.

Chase : C'est bon, vous êtes content?!
House : Mais qui est l'idiot qui a osé écrire ça?
Cameron : C'est pas gentil de me traiter d'idiote...
House : Que?!

Foreman se fesait plus silencieux, la situation avait l'air moins drôle. Chase avait bien enfilé de coller son poing sur la figure de son supérieur, House voulait se pincer et Cameron regrettait avoir écrit ses aveux sur le tableau.

Cameron : C'est moi qui ai écrit ça, hier soir, quand vous êtes allé voir les infirmières. J'en ai profité pour écrire ça au tableau.
House : C'est une blague j'espère?
Cameron : N'espèrez pas trop.
House : Pourquoi vous avez fait ça?
Cameron : Il me semble que vous n'avez pas de problèmes de lecture car c'est écrit noir sur blanc et pas en petit.

En effet le texte était parfaitement lisible, en particulier "House" qui s'étaler parfaitement sur toute la partie supérieur du tableau. Chase n'en pouvait plus. Il craquait totalement.

Chase : Maintenant vous pouvez lui sauté dessus librement! Allez compter fleurettes pendant qu'on s'occupe de vos heures de consultations!!
House : Foreman n'a rien dit, si? A part "hihihihihihi"...
Chase : Vous vous fichez de moi?! Je suis assez sur les nerfs, trop pour supportez votre mauvaise humeur.
House : Vous êtes psychologue?
Chase : Pas le vôtre en tout cas!
Cameron : Mais arrêtez de vous disputez, enfin!
Chase : Toi ça suffit! Tu ne penses pas une seconde que c'est ta faute?!
Cameron : Si mais...
Chase : Maintenant vous allez pouvoir pleinement profiter de votre lit !
Cameron : Ce n'est pas parce que j'ai écris ça que sa veut forcément dire que j'ai envie de m'envoyer en l'air avec mon PATRON! Alors arrête de prendre tout de travers!
House : Evidemment vous préféreriez partager votre lit avec Chase! Pour la x fois.
Cameron : Je veux rien partager avec des gens qui piquent une crise pour un truc écrit au tableau!
House : Et bien alors c'est réglé! Re-couchez avec Chase, emmenagez chez lui, mariez-vous et faites lui vingt gosses!

La réaction de Cameron fut directe : elle gifla son supérieur. La plus belle claque qu'elle ait mise. Il l'avait bien sentie passer, après tout il avait pousser le bouchon un peu trop loin. Elle eut le droit à un << Allez vous faire foutre >> avant qu'elle ne déguerpissent à toute allure, les larmes aux yeux. Elle cachait forcément quelque chose, mais quoi?

Partie 12

Samedi 20 mars, 8h45, Toit de l'Hôpital Princeton Plainsboro.

La journée avait commencé de manière très théatrâle. Les deux collègues du Dr.Cameron ainsi que son patron venait d'apprendre les sentiments qu'elle avait pour son supérieur, ce qui était son but en écrivant un message sur le tableau, Chase et House étaient en pleine querelle quand Cameron a décider de s'y mêlée jusqu'à ce qu'elle mette sa main sur le visage de House, non pas d'une douce façon. Elle réfléchissait tranquillement sur le toit. Il faisait froid mais elle s'en fichait. Elle culpabilisait : Tout ce qui venait d'arriver était entièrement sa faute. Elle ne voulait pourtant pas faire mal en écrivant ses sentiments sur le tableau.
Son regard se posa ensuite sur le mur. Il y avait écrire "House + Wilson FOREVER". Elle connaissait bien cette écriture, il s'agissait de House. Il était vrai qu'il avait l'habitude de réfléchir sur le toit de l'Hôpital. C'était aussi principalement la raison pour laquelle Cameron s'y trouvait. Le petit texte eut l'effet humoristique sur elle, elle esquissa un petit sourire qui se fût ensuite noyait dans des larmes. De chaudes larmes. C'était probablement grâce à elles qu'elle arrivait à ne pas sentir ce temps glacial. Elle entendit la porte s'ouvrir, elle hoqueta de surprise mais fut assez soulagée de voir qu'il s'agissait de Wilson et non de son fichu employeur...

Wilson : House m'a parlé.
Cameron : ...
Wilson : Vous devez m'écouter.
Cameron : ...
Wilson : Il... *soupir* est tombé au sol et à perdu connaissance peu de temps.

Cameron semblait bien plus troublée par ce que lui disait l'oncologue. Encore une fois, elle culpabilisait. A croire que le but de chacun des membres du personnels de l'Hôpital était de la faire souffrir. Souffrir au point d'avoir eut un accident, de tomber amoureuse de son patron, de faire les pires gaffes de toutes ça vie et enfin de s'être disputée avec la seule personne qui comptait pour elle, la seule personne qu'elle voulait voir et rire, et non pas se disputer.

Wilson : Sa première réaction en se réveillant était de nous demander comment vous allez.
Cameron : ... C'est un idiot...
Wilson : Vous ne le pensez pas.
Cameron : Aimez quelqu'un n'empêche pas de penser qu'il est idiot.
Wilson : Vrai. Mais la seule chose qu'il veut maintenant c'est vous voir. Si vous l'aimez vraiment, répondez au moins à son besoin.

Lentement et silencieusement il fit demi-tour pour allait voir sa patronne, qu'il ne considéré pas comme. Elle resta seule sur le toit au moins un bon quart d'heure, le poing fermé. Les larmes coulèrent plus vite qu'une cascade. Elle aussi avait envie de le voir, mais pas dans cet état là. Elle ne savait plus vraiment comment se comporter devant lui, il fallait qu'il réfléchisse, mais justement elle n'y parvint pas. Elle savait tant bien que mal que House ne lui en voulait pas, que Wilson avait raison et aussi qu'elle l'aimait. Elle se sentait comme une petite fille qui avait eut son premier chagrin d'amour. Mais là, il ne s'agissait pas du garçon avec lequel elle voulait jouer, rire et discuter. C'est l'homme avec lequel elle voulait vivre, passer du temps, l'homme qu'elle voulait aimer à la folie. Elle s'essuya ses larmes à l'aide sa main. Elle s'apperçut que son maquillage n'était pas là où il devrait être. Elle n'osait même pas imaginer les pensées de Wilson en l'a voyant dans cet état. Elle rentra dans l'Hôpital et évita le regard des personnes présentent. Elle se dirigea dans les toilettes afin de se rinça le visage, pour avoir meilleur mine. Elle était pâle, la pupille dilatée, et sans son mascara. Malgré tout elle restait toujours aussi belle, même si tout le monde préférerez la voir un sourire aux lèvres plutôt que les larmes aux yeux.
Elle sortit des toilettes et prit la direction de la salle de travail. Il y avait du grabuge. Foreman et Chase n'était pas là, sûrement car il ne supportait plus cette ambiance. Il y avait House qui se disputer avec Wilson, apparement il essayait d'obtenir quelque chose mais n'y parvint pas. Cuddy, elle, avait l'air de prendre la défense de son "Wilsounet" comme elle devait avoir l'habitude d'appelé. Cameron s'avança timidement et frappa à la porte. Tout trois eurent un sursaut effrayant. Elle avait vraiment l'air mal en point, mais pas au point de faire peur. Elle entra doucement. Wilson et Cuddy avait envie d'assister à la scène, mais ce n'était pas en leur pouvoir, House les expédia dehors.

House : Je n'ai pas la moindre idée de ce qui vous amène. Vous voulez vous excusez ou vous ne vous pas vous excusez?
Cameron : J'aimerais m'excusée de ne pas m'être excusée.
House : Vous m'embrouillez.
Cameron : C'est le but.

Ils semblaient tout deux très calmes, mais en même temps nerveux. House avait parfaitement compris qu'il y avait encore des choses chez elle qu'il ignorait, mais comme il l'avait dit, il le saura tôt ou tard. Il s'appuyait sur sa canne. Avec beaucoup plus d'effort qu'il n'en faut pour le croire, l'immunologiste s'approcha de son patron afin de lui masser la joue. Une façon de s'excuser.

Cameron : Je... J'ai fais ça sans réfléchir.
House : Non, vous avez réagit. Donc vous avez réfléchit, parce que quelque chose ne va pas et je vais tout de suite vous demandez quoi.
Cameron : Vous l'apprendrez un jour ou l'autre.
House : Mais j'aimerais que ce jour soit aujourd'hui, maintenant même!
Cameron : *soupir* C'est congénital.
House : Mais de quoi?!

Partie 13

Samedi 20 mars, 13h45, Salle de travail de l'Hôpital Princeton Plainsboro.

Cameron : *soupir* C'est congénital.
House : Mais de quoi?!

Plusieurs minutes passèrent et House n'avait toujours pas de réponses. Il vit à plus d'une reprise un larme coulait sur l'une des deux joues blanches de Cameron. Il la regardait dans les yeux, il cherchait une réponse dans son regard, mais c'était peine perdue. Elle cherchait à voir si il était prêt à la comprendre, elle n'était pas assez forte pour supporter une remarque du genre "tant pis pour vous, c'est votre faute, j'en ai rien à faire, c'est seulement pour ça que je me suis dérangé?". Non, elle n'en avait vraiment pas la force.

House : Qu'est-ce qui est congénital?

Il s'approcha d'elle lentement, et prit une de ses mains. Elle était glaciale, à croire qu'elle avait vécu au pôle Sud où qu'elle avait décider d'emménager dans son congélateur. Mais il ne fit aucune remarque. Il prit l'autre main et la réchauffa, essayant plus ou moins de la réconforter.

Cameron : Vous avez dit... De faire vingt enfants à Chase... ça m'est impossible... Depuis que je suis né je suis stérile... Je ne peux pas faire d'enfants...

Elle sentait mal à l'aise, elle ne voulait pas qu'il se fasse de fausses idées ou sorte une reproche intolérable. Mais elle était totalement à coté de la plaque alors que House y voyait un peu plus clair. Il caressa doucement ses mains.

House : Vous pouvez ne pas répondre mais... Pour quelle raison?
Cameron : Trompe de Fallopes bouchées, aucune manière d'y remédier... Je... Désolée de ne pas en avoir parler plus tôt, j'aurais pu éviter la catastrophe... Mais... j'avais peur de votre réaction (Ses joues passèrent du blanc au rouge).
House (avec un sourire rassurant): Voyons Cameron! Personne n'est assez con ici pour vous mettre à l'écart à cause de votre... problème. Vous n'avez pas à vous excusez surtout si c'est Chase qui a dégénéré avec l'histoire du tableau et surtout parce que c'est moi qui vous ai dit quelque chose qui ne fallait pas.

Rassurée? On ne pouvait pas faire mieux. C'était seulement la seconde fois qu'il l'a rassurée (la première étant lorsque qu'il lui avait annoncé qu'il était fière d'elle, alors qu'elle refusait de lui obéir et avait fait un choix difficile). Cette fois ci c'était magique, elle se glissa contre son corps. Elle était glacée, il l'a réchauffé. Elle était triste, il l'a consolée. Elle avait peur, il l'a rassurée. Elle avait besoin de quelqu'un, il était là. Ils étaient resté un long moment comme ça. Elle fondait en larmes dans ses bras mais ça ne le gênait pas. Bien au contraire, c'était rassurant de voir qu'elle pouvait se défouler un bon coup pour évacuer son stress. Les mains du diagnosticien se posèrent le plus délicatement possible sur le visage de la jeune femme et l'embrassa. En se retirant il en profitant pour reculer et s'emparer du feutre noir, avec lequel il rajouta sur le tableau "Me too" et signa.

Cameron : Que?
House : Oh TU m'excuseras que je ne suis pas un expert dans les langues.
Cameron (bouleversée par le "tu"): Pourtant v... euh tu es doué pour communiquer avec les porcs.
House (après un petit rire): C'est toute une histoire, je peux t'apprendre si tu veux.
Cameron : Je m'en passerais bien !

Partie 14

Dimanche 21 mars, 15h15, Chambre de Cameron.

Tous étaient là : Cameron, House, Foreman, Cuddy, Wilson et Chase (qui ne s'empêcha pas de faire des remarques déplacées). Cameron était allongée sur son lit, House à ses cotés, lui tenant la main, la réconfortant. Toutes les autres personnes présentes attendaient des explications sur ce qui s'était passé la veille. Mais il fallut bien de la patience pour avoir des réponses.

Wilson : Je résume. Hier, une dispute. Cameron part en giflant House, il tombe dans les pommes. Je vais parler à Cameron pendant que Cuddy s'occupe de lui et que Chase et Foreman vont se changer les idées. Je reviens dans la salle de travail et je vois House qui insiste pour aller voir SON immunologiste. Je prend la défense de Cuddy pour l'en empêcher, on était à deux doigts de se disputer si ce n'était pas déjà le cas jusqu'à ce que Cameron frappe à la porte. House nous vire de la salle. Aux alentours d'une heure après il y a une reconcilliation et vous ne vous quittez plus!
Chase : Ils ne se quittaient plus avant!
Cameron : Chase!
Chase : Bah quoi, c'est important de préciser!
House : Rooh la ferme vous deux!
Wilson : Ah, et j'ai faillit oublié. Je reviens dans la salle après et je vois un joli mot écrit au tableau, un "Me too" signé par House. Il n'y figurait pas avant.
House : *gros soupir* Mais pourquoi diable as-tu appris autre langue que la notre?
Wilson : Des explications?
Cameron : Mais il n'y a pas d'explications, House m'a consolé puis on s'est excusé et c'est tout, rien de plus.
Cuddy : Rien de plus qui vous empêche de vous faire des mamours à travers un tableau de diagnostic?
House : Mais pourquoi vouloir nous tirez les vers du nez?! Si t'es pas content d'avoir eut ta séance pornographique avec Cuddy on y peut strictement rien.
Cuddy : HOUSE!
House : Je vous ai dit de m'appeler Donald. Ah pardon, il fallait que je vous appelle Honey, mais je pense que c'est le boulot de Wilson, non? Avant de nous faire dire devant tout le monde que Cameron et moi sommes ensembles il fa...

Tous les yeux étaient posés sur House. Il avait sans le vouloir, cracher une partie de la réponse qu'ils devaient donnés. C'était maintenant plus qu'inutile de nier et House avait bien l'intention de tout avouer, maintenant.

Cuddy : V... Vous deux?! Nooooon.
House : Nooon bien sûr que non, qu'est-ce que vous vous imaginez là? Ne me dites pas que vous pensez que j'ai pris Cameron dans mes bras, lui ait demander des explications et que j'ai finit par l'embrasser en lui murmurant à l'oreille mes aveux? Vous avez de l'imagination, chère amie de mon ami!
Wilson : Un House romantique, jamais vu.
House : Et bien vous ne le verrez jamais, rassurez-vous tous.

Pour contredire ce qu'il disait, il s'approcha doucement de Cameron pour lui déposer un "léger" baiser. Qui était trop lourd pour Chase, qui avait assez de force pour contenir sa colère.

Partie 15

Dimanche 12 Avril, 13h00, Terrasse de l'Hôpital Princeton Plainsboro.

Après avoir mangés, les Docteurs House, Cameron, Cuddy, Wilson, Chase et Foreman s'étaient réunis afin de papoter un peu. Le temps s'était adoucis, Cameron était sortie de l'Hôpital deux semaines auparavant, House voulait s'assurer qu'elle sortait totalement guérie de son accident. Foreman, comme à son habitude, ne disait jamais rien, il se fichait pas mal de la vie que menait ses collègues et supérieurs. Chase, lui, s'était à peine remit du fait que Cameron l'ait quitté. Wilson et Cuddy s'étaient mariés, Cuddy harcelait sans cesse son époux pour lui demander quand ce sera le cas des deux autres. L'infâme diagnosticien aux yeux bleus et SON immunologiste avaient emmenagé dans une belle maison non loin de l'Hôpital (House pouvait ainsi être sûr qu'elle ne fera plus jamais la même étourderie). Chase ne pouvait pas s'empêcher de creuser leur relation, il voulait voir si il avait encore une chance de gagner le coeur de la jeune femme, mais c'était peine perdu : House guettait et c'est à peine si le vilain koala avait le droit de l'approcher. Dans le fond, c'était assez comique. House s'eclipsa avec sa << chère et tendre >>, histoire de discuter en privé.

Cuddy : Mais qu'est-ce qu'ils peuvent bien vouloir se dire?
Wilson : House veut lui demander.
Cuddy : Demander quoi?
Wilson : Ce que tu voulais qu'il lui demande.
Cuddy (étonnée): Que? Il veut la demander en mariage?!
Wilson : Zût, j'étais censé garder le secret. C'est raté!
Foreman : C'est pas vrai...
Wilson : Eh si. Il fait des progrets le bougre!
Cuddy : Tu penses qu'elle va accepté?
Chase : Sans aucuns doutes.

De là où ils étaient, ils pouvaient à peine les voir. Ils avaient apperçus House sortir quelque chose de sa poche. Mais ils étaient bien trop loin pour voir la réaction de la jeune femme. Quelques minutes après le couple les avait rejoint. House était plutôt calme et normal, Cameron avait les larmes aux yeux. Ils n'eut pas le temps de faire le moindre geste qu'ils étaient déjà harcelés par les questions.

Cuddy : C'est vrai ce qu'à dit Wilson?
Foreman : C'était vraiment une demande?
Wilson : Qu'en est t'il?
House : Waw, il manque plus que l'autographe!
Wilson : Qu'en est t'il?
House : Qu'en est t'il de quoi?
Wilson : De la demande.
House : Ben c'est pas à moi qu'il faut demander (il montra sa compagne d'un signe de tête).
Cuddy : Alors?
Cameron (d'un ton ironique): Pourquoi aurais-je refusé?

Les yeux ébahis, tous les regards étaient posés sur elle (et lui à l'évidence). Se marier avec un House, c'était totalement inpensable. En même temps, chacun s'attendait un peu à ce qu'elle accepte.

Cameron : N'empêche que je ne m'y attendais pas du tout. Venant d'un imbécile pareil...
House : Oui moi aussi je t'aime.
Cameron (d'un ton ironique): Oh je t'aime malgré que tu me laisses faire la cuisine, la vaisselle, le courrier, les appels, le ménage, pendant que tu roupilles ou que tu regardes tes soaps.
House : Je te remercie.
Cameron : Pas d'quoi.
House : Joyeux anniversaire au fait.
Cameron : Ah... Merci!

Après plusieurs querelles de la sorte, tous les praticiens repartirent travailler. Après tout ils étaient à l'Hôpital, pour bosser. Mais ce n'était pas spécialement désagréable, c'était même presque un vrai plaisir, si on ne compte pas Chase qui boudait sans cesse. Mais il fallait bien s'y habituer, ce n'était pas vraiment nouveau. ça ne l'empêchait pas de proposer des idées idiotes que House prenait tellement de plaisir à le lui faire remarquer. Si quelqu'un passait par là, il se serait sûrement dit "Oh, quelle belle famille que voilà".

Partie 16

Jeudi 12 août, 16h00, Appartement de House et Cameron.

C'était la veille du mariage. Le couple avait invité de la famille et les membres du personnel de l'Hôpital. Tout le monde s'impatientait (hormis Chase). On pouvait dire la nouvelle s'était répendue très vite et tout le monde en était très étonnée. Qu'est-ce que c'était comique de voir leur têtes quand ils arrivaient tous les deux ensembles. Ils étaient souvent collés ensembles, mais Cuddy ne les bannissaient pas, à vrai dire elle était collée à Wilson. En moins que ce soit Wilson qui soit collé à elle? Peu importe. House était assez détendu, comme à son habitude. Sa compagne, elle, par contre était sur les nerfs et faisait les cent pas dans le salon.

House : Tu n'en as pas marre, si tu continues tu vas casser le plancher.
Cameron : Je sais mais... mais...
House : Mais quoi?
Cameron : On va se marier demain, comment tu fais pour être aussi détendu?
House : J'essai de ne pas m'en faire pour ce que je ne peux pas changer.
Cameron : C'est stressant de te voir aussi zen...
House : Tu préfères que je fasse le tour de la pièce avec toi?
Cameron : *soupir*
House : Allez c'est bon, détends toi un peu... Tu te fatigue pour rien, et demain ta robe ne t'irais plus parce que tu auras trop maigrit.

Son stress n'était certes pas habituel mais de toute façon il s'en fichait bien. Si il lui demandait elle refuserait de répondre, et puis de toute façon à quoi bon? Elle le lui dira très certainement un jour. Même si le plus tôt sera le mieux, il l'a connaissait assez pour le dire. Ou plutôt il voulait la connaître encore plus que ce qu'il savait déjà. Mais il préfèrait ne pas trop s'embrouillait l'esprit la veille d'un jour si précieux. C'est sûr qu'il s'interrogeait sur le comment ça va se passer, mais rien au monde ne pourra gâché ce jour. Il le savait que trop bien.

Vendredi 13 août, 10h00, Appartement de House et Cameron.

C'était le grand jour. Le mariage devait avoir lieu à 14h00. Cameron était toujours aussi tendue, elle avait du mal à gérer sa tension. House était tranquille comme à son habitude, il jouait à sa PSP, histoire de se détendre. Cameron sortit de la salle de bain, cheveux mouillé, une serviette à la main et toujours ce stress.

House : C'est quand que tu me le diras?
Cameron : Dire quoi?
House : Ton problème. D'accord c'est un beau jour mais de là à mettre prendre une douche glacée...
Cameron : Prépare toi au lieu de dire des âneries.

Une fois près, ils prirent leur voiture neuve. Il faisait très chaud. On peut dire qu'ils étouffaient dans leur costume, mais il fallait tenir jusqu'à la fin de la soirée. Ils avaient rendez-vous là bas aux alentours de midi, pour terminer les préparatifs et faire connaissance avec toutes les personnes présentes.

Vendredi 13 août, 11h45, Lieu du mariage.

La compagne de Wilson n'avait apparement pas dormit. Elle aussi était tendue à l'idée du mariage. Il faut dire que House et Cameron n'avait presque rien en commun, lui était un égoïste, individualiste, un sale type qu'on avait envie de fracasser à coup de cannes et elle était... une princesse de contes de fées tiens. Mais comme leur couple avait l'air de bien fonctionné, elle ne se faisait pas trop de soucis. Ils avaient tous les deux décidés de se rendre à l'avance sur les lieux et virent rapidement les futurs mariés arrivés. House était en costume noir et blanc avec la canne noir au manche argentée, qu'il sortait seulement lors des grandes occasions (c'était une grande occasion). Cameron avait une robe blanche assez simple, sans manches et qui collée plutôt à son corps. Son futur mari avec refusé qu'elle mette un décolleté pour éviter que les autres aient le nez plongé dedans.

Wilson : Vous êtes en avance à ce que je vois.
House : Oui, toi tu es vachement en retard par contre.
Wilson : J'ai été réveillé plus d'une fois dans la nuit.
House : C'est pas vrai, Cuddy refuse de te faire un strip?
Cameron : Arrêtes avec ça!
Cuddy : Qui avez-vous invité?
Cameron : De la famille, Foreman et Chase et quelques amis.
Cuddy : Au moins on connait du monde...

Les autres arrivèrent aussi. Lors de la cérémonie, House ne pouvait s'empêcher de faire ses remarques gênantes. Il y eut ensuite la fameuse question "Voulez-vous prendre pour épouse mademoiselle Allison Cameron ici présente". Il ne put se retenir de répondre "Pourquoi je serais là sinon?". Cameron marchait un peu dans son jeu pour éviter de trop faire "tâche" dans tout ça. Une fois les alliances mises et le baiser fait, ils s'installèrent à une table pour discuter tranquillement. Le serveur passa leur proposé du vin, lors du dîner, mais sous les yeux étonnés elle refusa. House aussi, mais lui devait conduire et pas question de revenir bourré. Il fut aussi étonné que les invités au fait que Cameron ne voulait pas boire.

House : Mais pourquoi tu es encore aussi stressée?
Cameron : *soupir* C'est à dire que...
House : Que?
Cameron : Tu te souviens du jour où on s'était disputé? Celui où on s'est mit ensemble.
House : Euh... Oui.
Cameron : C'était faux.
House : Bien... Si tu pouvais approfondir un peu ce serait pas plus mal.
Cameron : C'était une erreur, un artefact : je ne suis pas stérile. Et...
House : C'est pas vrai... Tu es enceinte?
Cameron : Hmmm... Voui...

House n'avait pas prit cette nouvelle comme une mauvaise. Il était même heureux. Même si le fais qu'elle ne pouvait plus boire et qu'ils étaient privé de rapport pendant neuf mois était assez rageant il était heureux. Tous les invités s'étaient levés pour les féliciter, ce qui prit plus d'une demi heure. Chase avait finit par comprendre que c'était mieux ainsi, il avait fait la connaissance d'une jeune fille nommée Elsa, qui lui plaisait bien. Il fallait s'attendre à un troisième mariage!

Le 10 mai, un enfant été né. Ils avaient décidé en parfait accord de l'appelé Niels. Niels House. Il avait les traits tirés de sa mère, mais le caractère tordu de son père. Il était toutefois asthmatique, ce qui l'empêchait de pleurer pendant une trop longue durée ou de bouger trop longtemps, ils n'étaient pas tout à fait dérangés par ce problème.

4 ans après, Niels prenait exemple sur son père : il se faisait une joie d'embêter Wilson. Il arrivait même à roulé Chase le lèche-botte, ce qui était plutôt étonnant. Mais le plus étonnant, c'est quand il leur dit à tous d'un air plein d'espoir : "Quand je serais grand, je serais médecin".

FIN